« Notre société a investi des millions pour l’entretien de ce jardin, mais vous voyez maintenant l’état de la dégradation du lieu », déplore un employé de « Toyota Rasseta » à Behoririka. Sous prétexte de la création future dun parking, la Commune urbaine, sous le régime du PDS Hery Rafalimanana, a brusquement rompu l’entente avec les partenaires de l’ancienne « Allée des roses », Behoririka. En attendant le début des travaux, la commune a ainsi fait clôturer le lieu, au mépris des droits des partenaires. Aujourd’hui, les clôtures ont été enlevées, laissant ainsi apparaître la dégradation des lieux.
« On a décidé d’enlever les clôtures pour éviter le vol des tôles », soutient un responsable de la Commune interrogé hier, sur le sujet. « Les tôles ont été abattues par les vents lors du passage des cyclones », affirment les riverains. Par la suite, elles ont fait l’objet d’acte de vandalisme. Ce qui a poussé l’autorité communale à les enlever.
Pour ce qui est du projet de parking, les responsables actuels de la Commune Urbaine d’Antananarivo, affirment n’avoir trouvé aucune trace de son financement, pourtant, ils croient que ce projet a fait l’objet d’un financement sinon l’autorité communale de l’époque n’aurait pas fait clôturer ce jardin public.
Aujourd’hui, la Commune Urbaine d’Antananarivo est prête à rétablir la situation, que ce soit pour restaurer l’ancienne « Allée des roses », ou pour construire un parking. Mais les particuliers semblent n’avoir retenu que des mauvais souvenirs sur la collaboration avec l’autorité communale.
