« Le Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC), tient compte des dons remis directement au niveau des différentes structures ». Ainsi, les aides des différents organismes humanitaires représentent déjà des dons mis sur la liste du bureau. Chaque bureau régional, touché par une catastrophe, représente le premier responsable dans la gestion des dons. À chaque sinistre, à la remise des dons, le BNGRC propose les zones prioritaires. La suite logique exige que les régions le compte-rendu de toute opération, au niveau du Bureau. De fait, une personne est nommée directeur du suivi et contentieux.
Si la saison cyclonique était fermée
Jusqu’ici, le Bureau dispose assez d’aides pour subvenir au dernier cyclone. « Nous ne sommes pas encore en rupture de stocks, explique le secrétaire exécutif (SE), le colonel Jean Rakotomalala. D’ailleurs, les aides continuent à arriver. » Pour ne citer que la fin de la semaine, il y eut 1 tonne de riz de la part de l’AMIT, 1,5 tonne de Ny Havana et 54 cartons de savon, 80.000 euros du Conseil régional de l’île de la Réunion représenté par Paul Vergès, Madagascar Oil et l’Union Européenne n’ont pas été en reste.
« Nous insistons beaucoup sur les rapports réguliers, ajoute le secrétaire exécutif. Midongy du Sud a besoin de ravitaillement. Or, une certaine région, qui a bénéficié d’un prépositionnement de 10 tonnes de riz, n’a usé que de 150 kg jusqu’à maintenant. Ce cas nous indispose en ce sens que des populations devraient en avoir le bénéfice. Faute de compte-rendu, la gestion devient difficile ».
