Avec cette croissance de 5% dans le monde, la flambée des produits de base et la hausse constante des prix du carburant dans le monde, Madagascar se trouve tout de même dans de bonne position et peut profiter de cette situation pour booster son développement en terme économique a souligné le professeur Philipe Chalmin, un agrégé en économie, lors d’un séminaire consacré pour les commerces internationaux. Sans nul doute Madagascar dispose d’un grand potentiel que ce soit en matière de ressources naturelles qu’au niveau des main d’œvres, biodiversité, qui malheureusement sont mal exploités.
Il y a de cela 24 ans, Madagascar assurait l’exportation de nombreux produits de premières nécessités du riz, du sucre etc ; actuellement le pays vit la situation inverse. On importe tout. Madagascar possède de grands espaces pour l’agriculture un atout tant recherché par les pays qui ont pris un grand élan dans le développement du secteur agricole comme c’est le cas avec l’Inde et sa révolution verte. Philip Chalmin a cependant noté qu’avoir un sol fertile et non exploité n’assure pas exactement la réussite dans ce secteur, il faut impérativement une politique agricole, stable, fiable avec en appui les matériels adéquats, aussi il est nécessaire d’avoir une réforme agraire. Il faut en outre former les agriculteurs et opérateurs qui investissent dans le secteur à avoir une autre vision du développement suivant la mondialisation.
Les secteurs porteurs
Madagascar possède une riche ressource en matière de minerais, seulement, elle ne se suffit pas à elle même pour assurer un développement économique quelconque, elle peut appauvrir le pays comme tel a été le cas en Zambie, l’Afrique du Sud, mais elle peut l’aider également. La Grande île a une chance de bien décoller dans l’exploitation de l’écotourisme qui n’est ni à la fois un tourisme de masse, ni un tourisme haut de gamme, d’autant plus que le pays a de riches biodiversités marine et terrestre.
Tout décollage économique passe par la main d’œuvre, surtout dans le domaine de l’industrie constituant le deuxième secteur porteur à Madagascar, mais faut-il rappeler qu’il faut que le gouvernement fasse preuve d’assurance pour les investisseurs pour les inciter à entreprendre plus à Madagascar. Le professeur Chaplin est quant à lui très optimiste quant à la réussite du développement économique de Madagascar vu les atouts qu’on possède, la réussite ne demande pas d’énormes concessions, pourvu qu’ont ait la volonté de produire.
