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Antananarivo | 01h23
 

Politique

Georges Clément

« Les paysans sont très inquiets »

samedi 21 février 2009 |  2301 visites  | Rakotoarilala Ninaivo

« Nos électeurs dans les campagnes se demandent pourquoi il y a une différence de traitements entre Antananarivo et Toamasina ». Telle a été la déclaration du député élu à Ihosy, Georges Clément, faite hier vendredi 20 février 2009, lors d’une conférence de presse organisée par les députés Tiko I Madagascar (TIM), à la cafétaria de l’Assemblée nationale à Tsimbazaza.

Le député TIM d’Ihosy, fait référence aux diverses manifestations interdites dans les anciens chefs lieux de province. Presque toutes ces manifestations sont l’objet de répression de la part des forces de l’ordre. Beaucoup de ces dirigeants de l’opposition qui tentent de conduire des marches ou des meetings de contestations et qui n’ont pas obtenu des autorisations, sont pourchassés et arrêtés. Jeudi 19 février dernier à Toamasina, les forces de l’ordre ont procédé à des arrestations de chefs politiques.

« Il faut faire respecter la loi dans la capitale »

« A Antananarivo, une seule personne dirige un même mouvement de contestation depuis plus d’un mois mais personne ne l’arrête », rapporte le député Georges Clément. Les forces de l’ordre semblent procéder comme dans la dentelle en gérant ce mouvement. Le député TIM va jusqu’à affirmer que ses électeurs à Ihosy dénoncent le système des deux poids deux mesures dans le traitement des mouvements de contestation dans le pays par les forces de l’ordre.

Si d’autres députés remarquent que leurs électeurs souffrent surtout du manque de communication en raison de l’incendie des chaînes de radio et télévision nationales, « pour les populations des campagnes, le mouvement de la Place 13 mai ne concerne qu’Antananarivo » dixit le député Georges Clément.

En tout cas, des voix s’élèvent déjà dans les régions. Elles s’interrogent sur ces deux poids deux mesures pratiquées par les forces de l’ordre face aux manifestations. A Toamasina, toute tentative de meeting non autorisé est réprimée sévèrement par les forces de l’ordre. A Fianarantsoa aussi. Et à Toliara de même. Pourquoi dans la capitale, des manifestations illégales osent-elles s’en prendre à des infrastructures publiques et réclament le départ du président de la République, puis se proclament comme étant les nouvelles autorités sont-elles encore dans la rue ? Pourquoi l’Armée et les forces de l’ordre ne prennent-elles pas leur responsabilité et remettent de l’ordre au nom de la légalité et du respect de la loi ?

A Fénérive-Est

A noter toutefois que le Comité de réconciliation nationale du Pr. Zafy Albert a tenu dans le calme, hier vendredi 20 février, un meeting en pleine ville de Fénérive-Est. Ont figuré aux côtés du Pr. Zafy au nom de la plate-forme de l’opposition, les anciens sénateurs, Vaovao Benjamin et Ramasy Adolphe.

2 commentaires

Vos commentaires

  • 21 février 2009 à 10:25 | Balita (#216)

    Là c’est un politicien de bas étage !

  • 21 février 2009 à 23:18 | Feno (#347)

    Oui. Sans doute...Surtout quand l’ordre et la sécurité publics des biens et des personnes sont menacés.Rajoelina ne peut pas dire qu’il n’a pas pu s’exprimer sur les devants de la scène ces derniers temps.Mais il est certainement temps d’arrêter les frais,eu égard au nombre de victimes des échauffourées.Le temps est au dialogue .L’excès d’autorité tue la légalité.L’excès d’impulsivité tue la légitimité.

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