Aucun émissaire de l’Etat n’était jusqu’à ce jour, lundi 9 février, à l’hôpital Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), au chevet des victimes du carnage. En dehors de l’ancien ministre Benjamin Radavidson Andriamparany, seuls des particuliers dont les Karana, et les partisans de Andry Rajoelina sont venus exprimer leur solidarité avec les victimes du massacre d’Ambohitsorohitra.
Le Premier ministre de la Haute Autorité de la Transition (HAT), Monja Roindefo Zafitsimivalo et Roland Ratsiraka sont arrivés à la HJRA dès la soirée du samedi 7 février, jour du massacre. Le lendemain matin, Roland Ratsiraka a offert des médicaments. Dans l’après midi, c’est au tour de Andry Rajoelina, de faire un signe de solidarité aux blessés.
Quant aux membres du gouvernement, ils étaient les grands absents. Il en est de même des membres de la délégation spéciale de la capitale désignée par le gouvernement.
Selon nos sources, une majorité de personnes qui circulent actuellement dans cet établissement hospitalier, sont en colère contre le gouvernement. Certaines personnes ont même réclamé qu’on enlève les photos du président, placardées sur les murs de l’hôpital. En tout cas, selon ces mêmes sources, beaucoup de personnes appartenant au parti TIM se font discrètes.