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Economie

Politique foncière

Les limites du « kara-tany »

samedi 12 juillet 2008 |  1228 visites  | Volana R.

« Aucune valeur juridique. » Les paysans de la commune d’Ankilivalo, district Morondava, région Menabe, se plaignent parce que la CECAM (Caisse d’épargne et de crédit agricole) ne considère pas du tout leur carte foncière délivrée par le guichet communal. Du côté de la BOA, c’est également le même son de cloche.

« Nous sommes déçus »

La présidente du Tranoben’ny Tantsaha du Menabe, Véronique Rasoloniaina, représentent alors ses pairs. « Nous avons toujours besoin du guichet foncier communal. Il nous procure une sorte de garantie comme quoi la terre sur laquelle nous puisons nos revenus nous reviennent légalement, aujourd’hui. Seulement, il apparaît que certains systèmes (financiers) ne jouent pas leur rôle d’acteurs dans le développement, du moins, avec nous, les paysans ».
Munis de leur « kara-tany », les agriculteurs se sont vus repoussés, avec comme réponse à leur question muette que cette carte n’a aucune valeur juridique.

Or la carte foncière a été créée dans l’objectif de la réalisation de la Révolution Verte, à savoir le doublement ou le triplement de la production agricole, mais aussi la possibilité de léguer sa terre à sa descendance.

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