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Enseignement

Réforme de l’enseignement

Les inquiétudes d’Andriamahefaparany

samedi 23 août 2008 | Eugène R.
La réticence des catholiques fait réagir le député Donat Andriamahefaparany.

Après le Premier ministre Charles Rabemananjara, c’est le député et membre du bureau politique du TIM, Olivier Donat Andriamahefaparany qui a réagi par rapport à la position des évêques catholiques devant la réforme de l’enseignement primaire à Madagascar. A la différence du chef du gouvernement, son ancien ministre de l’Energie et des Mines est de confession catholique et il a livré ses réactions à la radio Don Bosco. Donat Olivier Andriamahefamparany n’a pas caché ses inquiétudes face à ce rejet par les écoles catholiques du nouveau système d’enseignement. « Il n’est pas vrai qu’il n’y a pas eu de dialogue avant l’adoption de ce nouveau système. Moi, personnellement, j’ai eu des rencontres suivies

Stupéfaction

Le député « catholique » Donat Olivier Andriamahefaparany laisse entendre que « la DINEC figure parmi les entités qui ont concocté et élaboré cette réforme que les évêques rejettent actuellement. » Bref, le vice-président du TIM ne digère pas le fait que les évêques catholiques affichent une réticence face à ce nouveau système d’enseignement qui consiste à prolonger jusqu’à sept ans le cycle primaire et consacre la langue maternelle (le malagasy) comme langue d’enseignement jusqu’à la classe de 5e. Donat Olivier Andriamahefaparany n’est pas le seul parlementaire qui déplore l’attitude des évêques catholiques. Le sénateur Tovonanahary Rabetsitonta qui vient de rentrer au pays après quelques mois de voyage à l’extérieur, n’a pas caché sa stupéfaction face à la décision des évêques. « C’est grave si c’est vrai que les écoles catholiques ne vont pas appliquer ce nouveau système », a-t-il réagi. Cet enseignant-chercheur à l’université d’Antananarivo de mettre les points sur les i : « Ce n’est pas de la malgachisation comme en 1972 ou pendant la IIè République que le pouvoir actuel veut mettre en œuvre », a-t-il précisé.

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