- Le TGV a déjà déclaré sa non-participation, pour pouvoir se consacrer davantage au développement de la capitale.
Contrairement aux dernières Législatives et communales, les « indépendants » ne sont pas chauds pour se présenter aux régionales du 16 mars prochain.
Comme on le sait déjà, les citoyens sont convoqués à se rendre aux urnes le 16 mars prochain pour élire les conseillers régionaux qui sont au total au nombre de 147 pour 22 régions. Jusqu’à maintenant, seul le parti au pouvoir se mobilise dans l’espoir d’obtenir le plus grand nombre des sièges à pourvoir. Du côté de l’opposition, on se prépare au boycott. Pour le RPSD Vaovao de Voninahitsy Jean Eugène par exemple, le bureau politique du parti vient de décider qu’il ne présentera pas de candidats à cette élection. « Nous revendiquons avant toute élection, la révision de l’actuel code électorale et la mise en œuvre de certaines mesures dont le bulletin unique. », a expliqué Zafisambatra Alphonse, membre du bureau politique. Par ailleurs, le « mouvement » TGV a déjà annoncé qu’il ne participera pas à cette élection des conseillers régionaux. Le motif en est que ce « mouvement » créé par Andry Rajoelina veut pour le moment se consacrer uniquement au développement de la ville de Tana.
A cette allure, les candidats du TIM n’auront pas d’adversaires potentiels dans cette course à l’organe délibératif des régions.
Démotivés
Comme aux dernières communales, les poulains du parti au pouvoir n’aurait en face d’eux que des indépendants. Or, ces derniers affichent actuellement une réticence. Autrement dit, ces indépendants qui auraient la chance d’obtenir les voix des électeurs ne sont pas motivés à se présenter à cette élection des conseillers régionaux qui n’auront droit qu’à l’indemnité de réunion. Se présenter donc à cette élection qui necéssite cependant un important fonds de campagne n’intéresse pas ces indépendants qui ne veulent pas s’investir ou investir dans une charge qui ne leur permettrait pas de rembourser leurs fonds. En effet, les conseillers régionaux n’ont pas droit aux gros avantages dont jouissent les députés et ne gèrent pas des crédits comme les maires. De toutes les façons, ces indépendants ne sont pas tenus à participer aux élections, contrairement aux partis politiques dont la première mission est la conquête des pouvoirs par voie électorale. En tout cas, le boycott de l’opposition et la réticence des indépendants ne seront pas en faveur du TIM. Le faible de taux de participation risque de ternir la victoire du parti au pouvoir comme lors des dernières Législatives. Car l’expérience a montré que les électeurs prefèrent rester chez eux le jour du scrutin si aucun des candidats en lice ne les convainc.
