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Politique

Processus démocratique

Les femmes sont-elles exclues ou pas motivées ?

mardi 21 août 2007 |  302 visites 

Avec plus de 130 partis ou organisations politiques, Madagascar n’arrive toujours pas à promouvoir la participation des femmes, notamment dans les comités de décisions, encore moins dans les listes électorales.

Rouages désuets

En réalité, une dizaine de partis ont un fonctionnement dans les normes et selon l’ordonnance n°90-001. L’on assiste souvent à des sections, à un apparentement, à des formations affiliées. Ou encore, à des partis constitués au sein de la société civile, dont la vocation première serait à l’origine, l’intervention sociale ou socio-économique. Aujourd’hui, des formations s’érigent pour donner candidatures aux élections, ou tout simplement des élus dits « indépendants ».

Dans les systèmes du pouvoir, les hommes politiques ressentent le plus souvent le besoin de la représentativité (quota). De 1990 à 2006, il n’y eut aucune politique de promotion pour la représentativité de la femme au sein des partis. Seuls deux partis avaient des femmes à leur comité de décision, à savoir l’AKFM-KDRSM et le RPSD Vaovao. Madagascar n’avait alors que 12% de représentativité dans les hémicycles. Et l’on se souvient qu’une seule femme s’est portée candidate lors des dernières élections présidentielles, la candidate de « Madagasikarantsika ».

Que pourrait apporter « la » femme ?

Elia Ravelomanantsoa, l’unique candidate de 2006, apporte sa vision, lors du séminaire de l’EISA (Egalité des genres dans le processus démocratique et les institutions à Madagascar et dans la région de la SADC : succès et défis - mai 2007). « La femme est le premier-outil à l’amélioration du « vivre ensemble », à une meilleure gestion de la cité, des conditions sociales, des orientations économiques et sociales. Elle permettrait à l’accession du plus grand nombre à l’éducation citoyenne, donc le savoir, la culture ou encore l’information économique. Elle apporterait une amélioration des conditions de travail et du pouvoir d’achat. Mais surtout, la femme aurait l’opportunité de mettre en place des systèmes de protection contre la violence conjugale et l’insécurité juridique, voire l’application effective des droits de la femme ».

Rôle du parti

En général, les femmes Malgaches ont encore peur de ne pas être à la hauteur. Une constatation à tous les niveaux et dans tous les domaines. Est-ce une non assurance de soi ou tout simplement l’inexistence de liens entre les femmes d’expérience politique ? En tout cas, les partis politiques ont le devoir, toujours selon Elia Ravelomanantsoa, de tenir, à la rigueur, une assemblée particulière pour la préoccupation spécifique des sujets sur la femme et de pratiquer le fameux quota (du genre).

Recueillis par Volana R.

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