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Société

Bouffe rapide

Les familles apprécient

vendredi 10 octobre 2008 | Rianalazo

Il suffit juste de les rincer à la maison et la cuisson peut commencer. Depuis quelques années déjà, les vendeurs trouvent des moyens audacieux pour booster leurs ventes et alléger en même temps les tâches ménagères. Des achards de carotte ou mélangés (choux, haricot vert et carottes), ou autres légumes (haricots verts taillés ou ails dégoussés), voire des poissons vidés, les Tananariviens sont devenus adeptes des aliments prêts à manger ou prêts à cuire.

Style de ventes

Outre les moyens classiques, ventes à l’étalage ou marchés ambulants, un style de vente assez original est apparu. En effet, nombreux sont les aliments, surtout les légumes déjà taillés, dégoussés ou autres, qui sont mis dans des sachets plastiques et vendus aux passants trop pressés de rentrer. Ils marchandent juste et partent après.

Avis mitigés

« Cela facilite la préparation des mets et diminue ainsi le temps consacré à la cuisine », affirme une mère de famille. « Très imaginatif cependant, la conservation est très archaïque. Demain ces aliments non vendus seront mélangés avec des frais », fait remarquer une autre dame. « J’évite de les acheter, ils emploient des lames rouillées et s’ils se font couper la main, imaginez la suite ! », critique une autre mère de famille. « Quand on est pressé, on n’a pas le choix », termine un monsieur.

En général, le prix ne diffère guère des aliments non préparés, Ar50 à Ar100 d’écarts. Un kilo d’achards mélangés coûte Ar 1000, Ar 500 pour un kapoaka d’ails dégoussés.

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