Les doyens et les anciens élus de la Ville des Mille convoquent la presse aujourd’hui à l’hôtel La Rotonde Besarety pour évoquer la situation de la Commune Urbaine d’Antananarivo en ce moment. L’annonce a été signée par Gisèle Rabesahala, et le Général Ramakavelo. Ces derniers temps, la commune a occupé la Une des journaux sur les problèmes de la gare routière d’Ampasampito, et les dettes de la commune. Des dettes qui datent déjà de 1980. Ce qui nécessite vraiment l’intervention des anciens élus, ne serait-ce que pour donner des explications sur l’origine des dettes. Tous les responsables politiques actuels ont presque réagi, face aux pressions subies par la Commune.
Ambiance
Les responsables de la commune, tout comme le maire Andry Rajoelina ont déjà aussi donné leur version des faits. Jusqu’à présent, tout semble jouer en faveur de la Commune, sauf pour les membres du TIM. Même le pouvoir central s’est rétracté dans le blocage des fonds libres de la Commune. Mais le staff du maire demande carrément l’effacement des dettes. L’ambiance dans la capitale s’est un peu réchauffée ces deniers temps. Il y a les réunions interminables de l’opposition, l’arrestation de Henri Lecacheur, et les tracts anonymes de dénigrement à l’endroit du président de la République et du régime. Le maire Andry Rajoelina a déjà calmé le jeu en qualifiant les problèmes entre la commune et le pouvoir central de techniques. Même le député du Vème arrondissement, porte-parole du TIM, a admis cette qualification.
