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Culturel

Festival du film court

Le premier prix à Manohiray Randriamananjo

lundi 27 avril 2009 | Arena R.
Le lauréat.

On s’y attendait. Le premier prix de la 4ème édition des Rencontres nationales du film court a été décerné, samedi, au Centre culturel Albert Camus (CCAC), à l’auteur de « Cinemahantra/Le cinéma du pauvre ». « Manohiray Randriamananjo, jeune, créatif, modeste et encore étudiant en médiation culturelle, à l’université d’Antananarivo, l’a remporté », a annoncé Selven Naidu, président du jury.

« Cinemahantra/Le cinéma du pauvre » est l’un des films les plus appréciés, c’est-à-dire applaudi très fort par l’assistance lors de la séance de projection des films en compétition, jeudi. Burlesque, -car il a provoqué l’hilarité maximale-, il est réalisé avec très peu de moyen, une lampe de poche et un briquet. Message du réalisateur : « on peut très bien faire un film malgré l’insuffisance des moyens ».

Sitraka, le deuxième prix.

« Nous lui avons attribué ce prix à cause de la simplicité, de l’ambition et de l’originalité de son film », explique Selven Naidu, président du jury. Le prix en question consiste en effet en une formation technique et de production d’un kino, ainsi qu’à une invitation au festival « Off-Courts » de Trouville en France, cette année. « Je vous souhaite déjà bon voyage », lance Samuel Prat, directeur du festival Off-courts de Trouville, qui s’est déplacé pour la première fois dans la Grande île pour assister à cette manifestation qu’il a soutenu depuis quatre ans maintenant.

« Je remercie d’abord, le grand réalisateur, mon idole d’ailleurs, Dieu du ciel », lance le gagnant. Pour ce jeune lauréat qui a déjà dit qu’il n’a pas encore fait grand-chose pour le cinéma malgache, le septième art est sacré, il provient de Dieu, comme les autres arts d’ailleurs. « Je remercie ensuite, ceux qui ont supporté mes délires jusqu’ici, et ceux qui ont eu l’idée géniale de créer ces rencontres ».

Njaka Andriamahery, prix spécial.

Pour pimenter un peu la soirée, la directrice du Centre culturel Albert Camus n’a pas manqué de rappeler que « le jeune lauréat a déjà participé aux Rencontres du film court l’an dernier, lors de la troisième édition. Malheureusement son œuvre n’était pas retenu au concours », regrette-t-elle, sans méchanceté aucune. Tout ce qu’elle voulait dire, en effet, « est qu’il ne faut jamais baisser les bras ». Manohiray Randriamananjo vient de le montrer. Avec passion et persévérance, il est parvenu à ses fins.

A la surprise de tous, un prix spécial a également été discerné par le jury, lors de cette édition des Rencontres Nationales du film court. Il a été adjugé à Njaka Andriamahery, journaliste, auteur d’un film documentaire, intitulé « En direct ». Le documentaire dévoile en effet une partie du métier des journalistes en reportage, et surtout pendant les « situations délicates ». Le réalisateur a pris l’exemple de la tuerie d’Ambohitsirohatra, le 7 février, là où un jeune journaliste a décédé.

Léon José Randrianirina, troisième prix.

« En direct » est en effet un film de témoignages et de partage. Njaka Andriamahery ne s’est pas uniquement contenté de rapporter les faits lors de cette hécatombe, il a également parlé du métier en faisant appel au témoignage de quelques journalistes nationaux. « C’est un bon documentaire », commente un membre du jury.

Le deuxième prix du concours a été attribué à Sitraka Randriamahaly, auteur d’un film d’animation d’environ trois minutes sur une tortue qui découvre finalement d’où elle vient, « Sokaky/La tortue ». C’est un film très original, déclare un autre membre du jury. Le deuxième prix consiste en une invitation au festival d’Afrique et des îles, à La Réunion, cette année.

La photo de famille.

Le troisième prix, une aide à la pré-production pour le développement du prochain projet de film du lauréat, a été attribué au réalisateur de « Zandry Kely/ Petit frère », Léon José Randrianirina. Le film, une fiction de moins de 12 minutes, révèle une technicité importante, malgré le fait que le scénario ne démontre qu’un fait courant dans la société.

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