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Société

Grève du SECES

Le pouvoir n’est pas au bout de ses peines

mercredi 12 août 2015 | Bill

Les problèmes continuent de s’accumuler pour le gouvernement. La pression exercée par les acteurs dans l’enseignement supérieur n’en finit pas pour la résolution rapide des revendications des enseignants du SECES. Les membres du SECES section Tanà persistent et signent ; ils ont encore manifesté sur l’esplanade de l’université à Ankatso ce 11 août tandis que les étudiants de l’Ecole normale supérieure (ENS) Ampefiloha sont encore sortis dans la rue, brûlant des pneus dans la chaussée tout en sifflant et en brandissant des banderoles. Ces étudiants qui seront les futurs enseignants dans les lycées se sont comportés de manière à ce que le public et les autorités, les plus hauts dirigeants, disent-ils prennent leur responsabilité car cela fait deux mois que les cours et les examens sont suspendus en raison de la grève du SECES. Or, poursuivent-ils, ils doivent passer des examens et obtenir le diplôme de CAPEN cette année et non subir une année blanche.

En tout cas, il a fallu l’intervention d’un fort contingent d’éléments des forces de l’Emmoreg pour les repousser dans l’enceinte de leur établissement. Au lieu de gaz lacrymogène les forces de l’ordre ont répandu de la poudre asphyxiant en quelque sorte.

Ceci dit, selon la présidente du SECES section Tanà, les négociations avec l’Etat ne sont pas rompues mais les dernières rencontres n’ont pas abouti à des solutions concrètes ; bref, ce leader du SECES Tanà lance un appel au président de la République et au Premier ministre pour qu’ils prennent le problème en main. Le conseil de gouvernement de ce mardi 11 août n’a pas informé sur l’examen de ce problème du SECES. Plus d’uns attendent le conseil des ministres pour être fixé sur la détermination et la volonté politique du pouvoir devant cette grève dévastatrice du SECES.

11 commentaires

Vos commentaires

  • 12 août 2015 à 10:20 | RAMAHEFARISOA Basile (#9107)

    LE SENAT POURRA ÊTRE SUR PIED DANS LES MEILLEURS DELAIS.
    - « Continuez vos grèves d’avertissement==RIEN A CIRER » !

    Le SENAT comprend :
    - pour deux tiers (-2/3-), des Membres élus en nombre égal pour chaque « PROVINCE ».
    - et pour un tiers (-1/3-),des Membres nommés par le Président de la République,SEM Hery Martial RAJAONARIMAMPIANINA RAKOTOARIMANANA==pour partie==,sur présentation des groupements les plus représentatifs issus des forces économiques,sociales et culturelles (- peut-être- ,deux ou trois Membres du SECES- ??)et==pour partie==en raison de leur compétence particulière (- des spécialistes-déclencheurs des grèves d’avertissement"-).

    Le PADESM et ses héritiers.

    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 12 août 2015 à 10:53 | lanja (#4980)

    Inona aloha no recherche efa mba nahitana vokatra teto ? tsy misy, Ratsimamanga irery no tena nikaroka ary tsy mba nanao politika « syndicat » izy. Mila ahitsy izany ny anarana ary atao mifanaraka amin’ izay ny fitakiana. Ny ankizy tsy mahalala tsy misy no midongy fa ireto mpampianatra lehibe ireto dia tsy menatra , raha nisy ve ny vola dia ho adala ny mpitondra,sa adala marina...fa raha mpampianatra tena mahay , be dia be no mitady indrindra any ivelany, metimety angamba ny miova asa , fa ny taona fotsy hafahafa, raha fotsy koa ny karama mandritra ny taona dia mety ho sahirana ihany

  • 12 août 2015 à 11:20 | kozobe (#7754)

    Ces gens là donc, des soi-disant « Enseignants Chercheurs » (pourquoi pas ?), censés être très intelligents, hautement qualifiés, compétents, et de qui dépend, en grande partie, l’avenir de la Nation parce que justement ils forment, préparent les dirigeants de demain, et ce dans tous les domaines, ont-ils seulement conscience du lamentable image qu’ils donnent à voir à leurs compatriote, au reste du mondes ? Des années durant, des grèves en voulez-vous en voilà, pour des motifs bassement matériels et égoïstes le plus souvent : le corporatisme aveugle et morbide dans toute sa splendeur. Il parait que l’ignorance coûte plus chère que la culture. Mais quand on les observe, il est pertinent de se poser la question quant à la véracité de cette assertion. Pathétique aurait dit l’autre, à l’image des « d’élites » de ce pays.

    • 12 août 2015 à 11:32 | olivier (#7062) répond à kozobe

      Bonjour Kozobe

      Ne dramatisons pas cette gréve des « chercheurs »..

      En effet, une gréve des « trouveurs » eut été autrement plus grave !

      Les premiers n’ayant à ce jour rien trouvé, on peut dire que nous l’avons échappé belle !

      OUF

    • 12 août 2015 à 11:41 | kozobe (#7754) répond à olivier

      Bonjour Olivier,

      Pendant un court instant, j’ai oublié mon indignation et me suis vu sourire. C’est nettement beaucoup plus agréable. Merci pour cet instant, aussi fugace soit-il.

      Au plaisir

    • 12 août 2015 à 11:54 | Babakoto_Enragé (#8754) répond à kozobe

      Je ne porte pas particulier le corps enseignant des universités malagasy en haute estime (et visiblement, vous non plus) ; toutefois j’espère que vous reconnaîtrez avec moi que deux années d’arriérés sur les sommes dues par un employeur, quel qu’il soit, est une situation qu’aucune personne n’accepterait sans coup férir.

    • 12 août 2015 à 17:12 | kozobe (#7754) répond à Babakoto_Enragé

      Bonjour l’Enragé (je ne veux pas utiliser le terme « Babakoto » avec vous même s’il est évident que vous vous en foutez complètement).

      Sur ce point précis (émoluments ou honoraires, je ne sais pas trop), je suis parfaitement d’accord avec vous. Et puis, pour être honnête, je ne suis pas le mieux placé pour connaître les détails de leurs revendications qui les ont amenés à faire grève. Toutefois, j’ai la faiblesse de croire que, vu la position déterminante qu’ils occupent, ils ont forcément d’autres moyens, disons... plus appropriés que de prendre en otage les étudiants pour faire valoir leurs droits. C’est une histoire qui dure quand même depuis plusieurs années. Et ce qui me dérange le plus c’est que ce n’est jamais en rapport avec la qualité de l’enseignement, mais pire encore, avec les conditions dans lesquelles cet enseignement est dispensé en générale dans tous les problématiques qui lui sont liés à Madagascar, et en particulier dans les facultés. Tant qu’ils trouvent leurs intérêts partisans, le monde pourrait s’écrouler autour d’eux, que nenni.

    • 13 août 2015 à 17:37 | Concerto (#9151) répond à kozobe

      Bonjour kozobe. Avant de dire n’importe quoi, je vous prie de vérifier dans le lexique des termes juridiques la signification du terme décret. La revendication des ces Enseignants-chercheurs est fondée sur trois décrets que le Président Rajaonarimampianina lui-même a signé quand il était Ministre des finances et du budget pendant la transition. Merci.

  • 12 août 2015 à 11:42 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Assalaamo alaikoum

    C’est la mauvaise affectation des recettes publiques limitées à des dépenses inconsidérées (financement d’un parti, dilapidation de l’argent public à des fins privées, etc..) qui posent problème au pays : C’est de la mauvaise gouvernance manifeste.

    Les murs n’ont pas que seulement des oreilles mais des yeux aussi pour voir et de l’intelligence pour analyser, comprendre et tirer la leçon sur la vie du pays et de ses dirigeants : Les caméras de surveillance et les journalismes d’investigation les rendent possibles.

    • 12 août 2015 à 18:04 | Jipo (#4988) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Caméras de surveillance ???
      avec quel vola pour les financer, et c ’est sans compter / la zirama, me-de qui a piqué la kaméra !
      Quant aux journalistes, ne sont-ils pas aux zordres ?

  • 13 août 2015 à 08:26 | lanja (#4980)

    Grevy sy sakoroka ihany izany no famahana olana eto manomboka izao , mirotsaka antsehatra hatramin ny olona izay heverina mba ho manan-tsaina indrindra , tsy misy farany « iny lalana iny » koa mahereza daholo !

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