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Culturel

Année internationale des langues

Le malgache, cet instrument de développement !

mercredi 20 février 2008 |  588 visites  | Franck Raj

A partir du 21 février prochain, les citoyens vont devoir contribuer à la revalorisation de notre particularité nationale. Et c’est par notre langue qu’on y arrivera dans le contexte de la mondialisation culturelle. C’est ce qu’on a martelé hier du côté des illustres malgachisants comme Juliette Ratsimandrava et Henri Rahaingoson lors d’un point de presse au Tahala Raihasina. C’est d’ailleurs le point d’orgue de l’académie nationale à compter de jeudi prochain. « Avouons que la lutte est difficile et les ennemis nombreux », a indiqué Juliette Ratsimandrava. Mais l’’année internationale est une aubaine pour le développement du pays. Il se trouve que la langue malgache finira par servir définitivement d’instrument de communication au quotidien. « Ny teny malagasy, teny nibeazako, teny hahombiazako », littéralement « le malgache, ma langue d’enseignement, d’éducation mais aussi la langue de ma réussite et de mon épanouissement ». Ce sera le thème de la journée du 21 février. L’enjeu est de dimension nationale dans la mesure où 93% des Malgaches la parlent.

En avance...

L’intervenante lors de ce point de presse a indiqué que Madagascar a déjà hissé le malgache comme langue officielle depuis 1993.

C’est que nous sommes donc en avance dans cette revendication de la diversité au sein du vaste creuset culturel mondial. Notons qu’il existe 6000 langues menacées de disparaître en ce moment. D’où la décision de lancer cet appel de détresse lancé à l’endroit de l’Unesco pour les révitaliser, les réhabiliter sinon les préserver. Pour le 21 février donc, le programme de l’académie sera lourd. L’intérêt général portera sur la littérature et les vocables malagasy, une exposition concernant l’évolution de ce parler ainsi qu’une démonstration en locutions malgaches par des enseignants chercheurs en provenance du sud et de la capitale. Mais l’enjeu est vraiment national, ne serait-ce que pour enrayer la menace apportée par la technologie (sms), qui est susceptible de mettre en péril notre langue. Heureusement, ses défenseurs ne vont pas croiser les bras et ils sont nombreux : Havatsa upem, les jeunes slameurs, etc. tous témoignent de leur volonté d’inciter à mettre les assises d’une politique linguistique réelle...

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