L’ancien président de la Haute cour constitutionnelle et ancien sénateur de Madagascar souhaite que la prochaine loi sur les partis politiques tienne compte de la culture et des spécificités nationales. Apparemment c’est du « fihavanana » dont il s’agit. A son avis, « comme cette loi doit être acceptée par tous, il faut bien qu’elle cadre avec la culture de la société qui doit l’observer ».
Par ailleurs, le constitutionnaliste Honoré Rakotomanana corrige qu’« il ne s’agit pas pour l’Etat de financer les partis mais de contribution de l’Etat. On devrait parler de cofinancement car tout parti digne de ce nom fonctionne d’abord sur ses propres fonds, sur les cotisations des membres et sur des dons ». Il précise qu’« à l’exemple des contributions des Etats dans les autres pays, cette contribution, c’est-à-dire des contribuables, ne peut pas dépasser le montant total des fonds propres du parti ».
Enfin et non des moindres, Honoré Rakotomanana et d’autres analystes politiques sont d’avis à reconnaître que « cette contribution de l’Etat doit s’effectuer en fonction des performances électorales des partis à tous les échelons des circonscriptions électorales ».
