« Tout conflit politique a toujours une fin mais pour l’Armée, les donneurs d’ordre et les exécutants en cas de conflit armé, ne s’en sortiront pas indemnes. Pour votre avenir, pour celui de votre famille, pour redorer le blason de l’Armée aux yeux des compatriotes, pour préserver les intérêts supérieurs de la Nation, et pour la Patrie, veuillez observer rigoureusement l’éthique militaire et respecter la vie humaine ». C’est l’essentiel du message des officiers généraux, dont une partie a déjà exercé les fonctions de ministres de la Défense nationale.
Manifestations et contre manifestations
La logique d’affrontement ne pouvait plus continuer. Le bras de fer devait cesser. La situation était telle que les partisans des deux camps en présence risquaient de s’affronter, non plus à distance mais plus que cela. Le camp des partisans de la légalité a commencé à hausser le ton et était sur le point de décider d’une campagne de contre-manifestations. Les chefs de parti politique favorables et partisans de la légalité ou du moins ceux qui ont participé au dialogue sur la loi sur les partis politiques, ont été voir le président Marc Ravalomanana. Les manifestations et contre-manifestations dans les grandes villes du pays ont été évoquées. Pour dire que la situation est très préoccupante.
Les promesses du président de la République, faites en constatant les dégâts à son retour d’Afrique du Sud, de régler le problème en quelques jours sont demeurées lettres mortes. La crise perdure et la situation socio-économique s’enlise dans le désordre.
Les forces armées, dans la légalité
Les forces armées ont été dans une position délicate. Tout en observant pour beaucoup le « droit de réserve », quelques-uns des officiers généraux à la retraite, donc en réserve, ont exprimé publiquement leur opinion politique. Des jeunes officiers supérieurs réunis dans le « Comité des jeunes officiers supérieurs » ont interpellé leurs supérieurs pour préserver les intérêts de la majorité de la population. Les sous-officiers de l’association ECOSOFAM ont auparavant attiré l’attention sur la situation qui prévaut dans le pays. Cinq officiers généraux majeurs ont été invités par le chef suprême des Armées tout comme les chefs de corps voici quelques jours.
Les appels de la Place 13 mai à une prise de position des Armées se sont fait de plus en plus pressants. Le 20 février 2009, un appel aux cinq généraux majeurs et aux officiers de tous les grades, ressemblant à un ultimatum, a été lancé par Andry Rajoelina. La suite est inconnue. Mais le lendemain, des officiers généraux à la retraite ou en réserve, s’adressent aux hommes en armes pour qu’ils ne tirent pas sur leurs compatriotes.
Vos commentaires
Le probllème de la representabilité est une des sources principales des maux dans une société dont l’inégalité est d’autant plus criante aujourd’hui quand on le compare aux temps des royautés. D’aucun ignore que pendant cette période, chacun était capable de raisonner selon ses capacités sans frauder, car un fraudeur ne meritait jamais confiance.
Depuis quelques années, on a remarqué la recrudescence des fraudeurs dans toutes les structures sociétales à Madagascar. Ainsi, pour mieux exister, il suffit de frauder, corrompre,et tuer.
L’armée malgache ne pouvait pas échapper à ce phénomène. On peut citer des exemples. La question qui se pose c’est ceci : les 5 généraux sont-ils vraiment representatifs au sein de l’armée ? ou plutôt, ils se sont comportés de la sorte pour sauver leurs interêts ?
Je connais le monde des armées, en particulier les forces armées malgaches. Si le pays se trouve là où il est actuellement, c’est la faute des officiers généraux. Plus ils cottoyent
les politiques, plus ils deviennent partiales.De ce fait, il est indigne de parler au nom de l’interêt superieur du pays.
Tant que les officiers se comportent ainsi, le pays ne connaitra jamais une stabilité.
Faly aho satria misy olona mahalala tsara ny tafika manoratra eto @ity forum ity...
Anisan’ny mampalahelo ahy indrindra ny tafika malagasy raha @ samy « mpiasam-panjakana » (asa moa na azo lazaina ho « mpiasam-panjakana » izany ny tafika) no resahina. Ny mpampianatra aloha no mampalahelo ahy voalohany, izay vao ny tafika. MAHANTRA ireo antokon’olona roa ireo ! Mba jereko ny trano misy ny Zandary, na ny Tafika,efa firy taona tsy voasolo ny tafo, efa harafesenina... Ary ny mpampianatra : na moto iray aza tsy voavidy ; rehefa retirety izy ireo, tsy mahavita trano mihaja ho azy akory !
O ry Tafika a, inona moa no ATAHORANAREO ny Filoham-pirenena izay hitanareo fa manao jadona ? Raha olom-banona ny Filoham-pirenena dia hajao izy ; fa raha tsy izany kosa inona no atahoranareo azy e ? Ampio ny tolom-bahoaka izay te-hametraka Filoha mba mitsinjo bebe kokoa ny rariny sy ny hitsiny eo @ firenena ! (Izaho tsy miresaka ny Filoha amperinasa, fa rehefa Filoham-pirenena malagasy)
Miala tsiny @ Filoha Ravalomanana, fa izaho dia tsy manafangaro velively ny @ maha-filoham-pirenena anao, sy ny @ maha-tompon’ny orinasa anao (businessman) ; anao ny MAGRO [an’ny « madamanao », hoy ianao] ka anjaranao aloha no miaro azy ; rehefa tsy vitanao vao miangavia famonjena @ tafika. Olona nandehandeha ianao...Tany Chines, tany USA,sns taiza koa, tsy hitanao ve ny ataon’ny olona mpanana miaro ny fananany eny @ireny toerana ireny ? Kanefa, n’inon’inona ezaka hanamafisanao ny fiarovana ny fanananao @ maha-business-man anao, aza adino fa ny « justice sociale » no fiarovana goavana be eo am-pelatananao @ maha-Filoham-pirenena anao. Raha ohatra izao ka nomenao karama ara-drariny ny miaramila - fa tsy nitanila tany @ Polisy ianao - NIARO ny Magro ireo t@ fotoana nandravan’ny olona an’izany... Ka ny anao R’Ingahy ’ty, ka aleonao manakarama « mercenaires » (izany, hono, fa izaho tsy nahita maso ! esoriko ny lainga.) Izany ve tsy lafo lavitra noho ny manao rariny ny karaman’ny miaramila ? Sady vola miala avy @ paosinao manokana izany fa tsy volam-panjakana...
Mba tiako ihany ny hihaino anao matetika, Atoa Ravaloamanana, milaza ilay hoe « je suis le Chef Supreme des Armees », fa tsy @ fomba fandraisanao ny hevitr’izany (efa nohazavain’i Pr Zafy Albert ny tena tiana holazaina @ izany ;izy izay efa teo no niala.) Raha tena « Chef Supremes des Armees » tokoa ianao dia mba ataovy izay hananan’izy ireo fari-piainana tsy hanosika azy hangataka 1 000 Ar eny @ kihon-dalana rehetra eny (azafady)rehefa manao PR !
Izy ity anie, rey olona, tsotra ny « problemantsika » e, ataontsika ambani-javatra foana ny maha-olona eo @ sehatra rehetra misy antsika ! Mba jereo fotsiny ny « casernes » ny miaramila hatraiza hatraiza : MAHANTRA !
Misaotra betsaka e !
Ravalo avait le feu au c....La maison Madagascar brûle et la contestation de l’autorité de notre triste Président gagne du terrain.Qui aurait pu prévoir que Ravalo accepterait de dialoguer avec Andry ? Or,il a osé le faire.En effet,vu l’ampleur de la contestation et la radicalisation de la rue,notre homme s’est senti obligé de lâcher du lest.Son avenir est en péril car sa responsabilité sur les massacres à Ambohitsirohitra est engagée.L’histoire est un perpétuel recommencement,disions-nous souvent.En effet,rien qu’à voir la tournure des événements,2009 est un remake de 1991.A l’époque, Ratsiraka avait fait son mea culpa et avait accepté de former un gouvernement de transition.La question se pose si Ravalo aura ce flair politique,à l’instar de cet adversaire qu’il honnit encore,pour comoposer avec l’oppostion en vue de conduire cette transition.Wait and see.Vive ANDRY ET LES FORCES DU CHANGEMENT.