Les bruits de fanfare et tam-tam de la campagne électorale à Tana qui bat son plein furent loin d’étouffer le « coup d’éclat » médiatique de la « Solidarité de l’opposition » à Iavoloha. En effet, la délégation conduite par Herizo Razafimahaleo, invitée officiellement au « Dialogue présidentiel sur la solidarité nationale », n’a fait acte qu’une trentaine de minutes de présence, le temps d’écouter l’allocution du premier ministre, représentant le chef de l’Etat pour sortir aussitôt ! Ce ne fut pas une surprise d’ailleurs, vu qu’en recevant l’invitation, Herizo Razafimahaleo et sa délégation ont déjà prévu leur « geste » au cas où ils ne dialogueront pas directement avec le président de la République. Une aspiration légitime pour la « Solidarité de l’opposition » pour qui le « MAP » au menu, ne convainc point, sinon ne l’intéresse pas.
Laissons les commentaires et autres réactions à chaud aux politologues. Restons réalistes. Décliner une invitation dont on connait d’avance le maître des cérémonies et surtout le « menu », ne serait pas une « impolitesse » ou n’aurait pas produit autant de commentaires, mais s’y pointer et exiger la présence du chef ainsi qu’un autre « nouveau menu », pour quelqu’un d’invité, c’est quand même exagérer !
Quoi qu’il en soit, quelque temps sous l’éteignoir, cette frange de l’opposition remonte au créneau.
Pour en revenir aux communales, trois candidats sortent de lot actuellement, du moins apparemment. Ils sont jeunes, beaux et... riches. Et si justement, cette « richesse » qui attire la foule avide de spectacles, de tee-shirts et autres gâtéries sonnantes et trébuchantes ? Car n’oublions pas que Tana a fait et défait des rois. Alors plus dure sera la chute et grande la désillusion si ces candidats ne tiennent compte que de l’affluence de leurs « supporteurs ». Il est vrai que « supporter » ne rime pas avec « élire » ! Les démagogies et autres promesses, c’est de bonne guerre mais comment les tenir et les concrétiser ? Telle est la question ! Car à consulter les « carte » de ces trois restaurateurs du moment, on n’a que l’embarras du choix. Evidemment, tout dépendra du chef ?
De toute façon, que les festivités continuent… et dans le fair-play !
