L’Union des Forces Nationales, une plateforme d’opposition co-présidée par Rakotomavo José et le pasteur Richard Andriamanjato, campe sur sa position. Pour l’UFN, le changement de l’actuel code électoral, source de l’instabilité politique depuis 2001, s’impose avant toutes autres élections.
« L’UFN milite toujours pour une vraie démocratie et la mise en place d’un Etat de droit. Pour y arriver, il faut organiser des élections libres et transparentes qui ne sont pas possibles avec l’actuel code électoral », a souligné José Rakotomavo. Lui de se poser la question : pourquoi le régime a-t-il peur de procéder au changement de ce code électoral s’il est sûr qu’il va gagner ces élections sans fraudes ? José Rakotomavo n’a pas manqué de condamner le forcing dans la désignation des chefs Fokontany. « La pratique n’est pas conforme à la démocratie », a-t-il martelé.