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Politique

Communales et municipales du 12 décembre

Le boycott du PSDUM de Lahiniriko

samedi 20 octobre 2007 |  904 visites  | Eugène R.
Julien Reboza, du PSDUM, a décidé de boycotter les prochaines élections communales.
(Photo d’Archives)

L’opposition est divisée. C’est ce que l’on constate au sein de la plateforme de l’opposition à l’approche des communales et des municipales du 12 décembre.

Le candidat battu d’Amboasary-Sud, Reboza Julien a déclaré hier que le PSDUM (Parti Socio-Démocrate pour l’Union de Madagascar) ne participera pas aux élections communales et municipales du 12 décembre prochain. Pour cette jeune formation politique fondée par l’ancien président de l’Assemblée nationale, Jean Lahiniriko, y participer, c’est cautionner les fraudes organisées par le régime. Plus d’un s’interrogent sur cette prise de décision précoce du PSDUM, un parti membre à part entière de la plateforme de l’opposition, alors que les autres partis membres de cette plateforme se trouvent encore au stade de concertation pour déterminer la position commune face à cette échéance électorale. « Nous, au sein de la plateforme de l’opposition, nous sommes encore en train d’essayer de trouver un consensus sur la position à prendre », a expliqué le président de l’USDUM, Mara Niarisy. Quoi qu’il en soit, bon nombre d’observateurs avertis trouvent normale et sage cette position du PSDUM de Jean Lahiniriko.

Le défi du nouveau patron

Malgré ce boycott, ces élections communales et municipales auront lieu le 12 décembre prochain. d’ailleurs, le Premier ministre, non moins ministre de l’Intérieur, Charles Rabemananjara a réuni, avant hier, à Anosy, tous les chefs de district pour afficher la détermination de son département à organiser ces élections de proximité. Du côté du parti au pouvoir, l’heure est à la recherche des candidats crédibles. Une sorte d’élections primaires est organisée au niveau des certaines circonscritpions, mais le dernier mot appartient au bureau politique. Lors de la cérémonie de passation des pouvoirs entre Razoarimihaja Solofonantenaina (président sortant du TIM) et Yvan Randriasandratriniony (nouveau président), ce dernier a déjà lancé le défi devant les nouveaux députés du parti, les membres du gouvernement et les chefs de région. « Si le TIM a obtenu 4/5 des sièges à pourvoir lors des dernières Législatives, nous allons améliorer cet exploit aux prochaines communales et municipales », a déclaré ce ministre de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire. Pour une partie de l’opinion, le boycott des partis de l’opposition facilitera la marche vers cet objectif électoral. Il suffira pour le TIM d’aligner contre ses candidats des faux adversaires pour dire à l’opinion internationale que la démocratie est réelle à Madagascar. Comme ce qui a été fait lors des dernières Législatives dans certaines circonscriptions où le TIM a financé la campagne de certain adversaires pour faciliter la victoire de ses candidats.

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