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Politique

Vie de parti

Le TIM est en panne

mercredi 3 octobre 2007 |  1419 visites  | Eugène R.

Le dysfonctionnement au niveau de l’appareil directionnel du TIM est flagrant. Le bureau politique officiel était privé de toutes ses compétences. Des présidents régionaux se sont présentés aux Législatives du 23 septembre dernier pour affronter les candidats du parti.

Le parti au pouvoir a gagné les Législatives du 23 septembre dernier avec 106 députés élus au moins, certes, mais il est actuellement le plus mal structurée et le plus mal organisée des partis politiques.

Ce dysfonctionnement au sein du TIM est constaté depuis la confection de la liste des candidats du parti aux dernières Législatives. La dénonciation de ce dysfonctionnement remonte cependant au début des actions des réformateurs qui critiquaient la gestion de Razoarimihaja Solofonantenaina. Actuellement, rien ne va plus au sein de ce parti majoritaire. Sur le plan organisation, c’est la débâcle.

D’abord au niveau du bureau politique, l’intervention du fondateur Marc Ravalomanana qui a provisoirement confié au ministre Yvan Randriasandratriniony l’administration du parti, d’une part, et d’autre part, le basculement de Jean Clément et de Joseph Yoland (deux membres influents du bureau politique) dans le camp du réformateur Ranjivason Jean Théodore, ont paralysé le bon fonctionnement de cette instance dirigeante et décisionnelle du TIM. 

La preuve, ce bureau politique dirigé par Razoarimihaja Solofonantenaina, qui a son siège au MAGRO d’Ankorondrano, n’a pas eu le dernier mot sur la confection de la liste des candidats du parti aux dernières Législatives.

Des responsables flottants

Au plan structurel, c’est le flottement. En effet, des présidents des FIV/TIM et des Reg/TIM, qui voulaient se présenter sous les couleurs du parti aux dernières Législatives ont été écartés de la liste. Certains d’entre eux, faute de l’investiture du parti, se sont lancés dans la course sous l’étiquette indépendante ou au nom d’autres organisations politiques. Les cas d’Aly Sarety ( député sortant et président du TIM de la région DIANA), de Rakotorahalahy Jean De La Croix (député sortant et président du TIM de la région de Boeny), de Ranelson (député sortant et président du TIM de la région de Sud Est), de Ramboalazafy Alexandre alias Chirak (député sortant et président du TIM de la région d’Ihorombe) en sont des exemples flagrants parmi tant d’autres. Ces présidents régionaux du parti au pouvoir ont été supplantés par les chefs de région qui se sont vus confier la mission de proposer des noms des candidats du TIM au niveau de leur circonscription. Actuellement, il ne leur reste que le titre. Le fondateur du TIM et les décideurs centraux n’ont plus confiance en eux. On a l’impression actuellement qu’il y a déjà un nouveau bureau politique, présidé par le ministre Yvan Randriasandratriniony et composé de ces ministres-coachs qui ont eu le plein pouvoir de designer les candidats du TIM là où ils sont compètents et des nouveaux présidents régionaux. Et ce, alors que le parti n’a pas encore tenu son congrès national.

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