La coupe est pleine non seulement au sein du TIM mais aussi dans les autres milieux qui ne souhaitent pas s’éloigner du régime. Le TIM a, hier, admis tout ceci. Mais comment va-t-il se comporter pour remédier à tout cela si personne n’ose imposer ses vues devant le « grand manitou » ? ou si ce dernier n’écoute pas les « hevitra tera-bary ». En tout cas, pour l’instant, note le Pr. Ranjivason, cerveau et concepteur du CRTIM, « le TIM rejoint nos points de vue ». Quoi qu’il en soit, Magro a investi hier soir, Ivohasina Razafimahefa, nouveau secrétaire général du parti. C’est le plus jeune ministre du gouvernement. Yvan Randriasandritriniony demeure toujours le président national. L’assemblée d’hier dans l’enceinte du Magro a en outre reconnu qu’il faut prendre en compte le message que les citoyens de la capitale ont transmis à travers la défaite du poulain du TIM lors de l’élection pour la mairie d’Antananarivo Renivohitra. C’est donc un des motifs du choix, pour ne pas dire de l’ordre émanant du « grand manitou » en faveur d’un jeune, sans back ground ni couleur politique pour faire fonctionner tout le parti. C’est aussi un appel aux jeunes « à la dérive » de rallier le parti.
En fait, à revenir sur l’actualité du parti, on retrouve dans les aveux du TIM d’hier soir, les mêmes arguments développés par le CRTIM voici quelques mois. « Des sentiments de frustration sont ressentis au sein du parti présidentiel... les abus d’autorité du Bureau Politique irritent la base et la volonté d’exclusion pratiquée par les dirigeants à l’endroit des militants de première heure exaspère les plus fidèles », lit-on dans la lettre ouverte du CRTIM . Sans parler des cas de parachutage largement décriés mais qui continuent de plus belle.