La chasse aux candidats est désormais ouverte pour toute l’ensemble de la classe politique. Pour l’opposition, la voie a été déjà tracée : un candidat par circonscription électorale. En revanche, le parti présidentiel se trouve actuellement dans une situation embarrassante. Affaibli par la zizanie interne, le TIM peine à trouver un candidat de consensus dans chaque circonscription.
Les anciens députés élus sous l’étiquette TIM font leur pression auprès du bureau national pour qu’ils puissent se présenter de nouveau. Mais, en face, les militants de base ont proposé la formule basée sur les primaires avant de désigner les candidats du parti.
Visiblement, pour faire évincer les élements gênants, notamment ceux des partisans du CRTIM de l’ancien ministre de la Fonction publique, du Travail et des lois sociales, Théodore Ranjivason, le bureau politique a opté pour l’organisation des primaires. Chaque circonscription va procéder à des primaires pour désigner 3 à 5 candidats probables et c’est le bureau national qui aura le dernier mot. De Sambava à Morondava en passant par Mananjary... les partisans du TIM ont tenu une réunion pour les primaires.
Endormir...la base
La semaine dernière, l’ensemble de la section TIM a déjà « choisi » ses candidats à la candidature. Selon des informations recueillies sur les lieux, le choix ne fait pas l’unanimité des militants.
Hier, on a reçu des réactions plutôt négatives des partisans du parti présidentiel. Un ancien député TIM a vivement réagi que « le but de l’opération n’est autre que d’anesthésier la base, alors que le bureau politique a déjà fixé son choix ». Ce mode de désignation de candidats est trop risqué.
En réalité, l’organisation des primaires a souvent provoqué un climat de frustration au sein des militants. Or, le parachutage de candidats est également mal perçu par la base. On chuchote que les élements TIM non selectionnés vont se présenter sous l’étiquette « Indépendant ».
La bataille s’annoncera rude entre les candidats. Que le meilleur gagne !
