- Le président Rajaonarimampianina avec les représentants de l’Afrique du Sud, de l’Australie, des Comores, de la France et la directrice générale de l’UICN.
La Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar (FAPBM) est née au lendemain du dernier congrès mondial des parcs à Durban en 2003. Bientôt âgée de 10 ans, la FAPBM est aujourd’hui la première fondation environnementale d’Afrique subsaharienne avec un capital de 52 millions USD.
La Fondation représente la concrétisation d’un des éléments clés de la « Vision Durban », qui est la mise en place d’un mécanisme de pérennisation financière du Système des Aires Protégées de Madagascar, couvrant à présent presque 7 millions d’hectares du territoire.
- Le président et quelques délégués devant le stand de Madagascar, situé juste à l’entrée des expositions.
La FAPBM s’est jointe à la forte délégation malgache présente au Congrès Mondial des Parcs à Sydney, pour y célébrer les accomplissements de Madagascar depuis Durban, malgré la crise politique et les problèmes qui ont fait surface comme le bois de rose.
La conservation étant au cœur du développement humain, la FAPBM a tenu à participer elle-même et à soutenir la participation d’autres parties prenantes à ce Congrès qui n’a lieu que tous les 10 ans et qui a réuni 6000 délégués venant de 160 pays. Le Congrès de Sydney est en effet le dernier sommet mondial de l’IUCN avant les grands rendez-vous mondiaux de 2015 (adoption des Objectifs du Développement Durable par l’ONU et Sommet sur le Changement Climatique à Paris en décembre 2015).
- Échanges sur les mécanismes de financement durable au pavillon de la Conservation Finance Alliance.
Le Congrès Mondial des Parcs 2014 fut alors une opportunité pour faire un bilan de la dernière décennie et se préparer pour les défis de demain. Les délégués ont pu y discuter notamment de la réconciliation des besoins en termes de développement économique et de préservation du capital naturel, fournisseur de services écologiques essentiels (eau, réservoirs de carbone, bois, tampons aux chocs climatiques comme les cyclones), ainsi qu’y renouer les contacts et renforcer les liens avec les professionnels du secteur à travers le monde. Le financement par la FAPBM de la participation de certains partenaires au Congrès est un investissement pour l’avenir.
Lors du Congrès, le Président de la République a souligné l’importance de trouver les moyens financiers pour assurer la protection du capital naturel du pays. Parmi ces mécanismes figure la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar. Ce fond fiduciaire investit son capital et n’utilise que les revenus générés par ce capital pour financer la préservation des aires protégées, qui fournissent des services écosystèmiques cruciaux pour le développement. Une fondation forte est un élément essentiel de la pérennisation du financement de la protection environnementale, qui est à son tour indissociable du développement durable.
Vos commentaires
Avec un capital versé dans une « BANQUE SUISSE »,si je ne trompe pas.
Rectifiez== mon erreur==,si c’est « POSSIBLE »
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.rtamajhefarisoa@gmail.com
Ce que j’ai retenu de ce congrès :
« Droit des »Peuples autochtones" à gérer les zones protégées doit être reconnu au niveau national.
« Un travail important reste à faire ,==notamment==au niveau de la politique nationale ,pour donner suite aux recommandations concernant les »POPULATIONS AUTOCHTONES« et les aires protégées qui sortent du dernier congrès mondial sur les parcs ».