« L’industrie ne peut fonctionner sans être proche de la recherche. » La valorisation de la canne à sucre se met au service de la production d’éthanol, cette biomasse qui commence à faire son chemin à Madagascar. A travers ses diverses études, le Centre national de recherches industrielle et technologique (CNRIT) a commencé par la valorisation des déchets de litchis dans la région Atsinanana. Un contrat avec la région Amoron’Imania a permis l’amélioration de la qualité du « toaka gasy », ce produit de base de l’éthanol. A germé alors l’idée de faire des études comparatives des variétés de canne à sucre, en vue d’obtenir la meilleure variété riche en rendement en saccharose.
Les études du centre ont abouti à l’obtention d’éthanol à 99,91%, alors que la norme internationale est de 99,98%. De plus, le biocarburant type E-15 est maintenant obtenu (essence à 15% de bio éthanol pour moteur à essence).
Un partenariat
de proximité
Un protocole de convention a été signé mardi dernier entre le CNRIT et Jason World Energy ou JWE pour de nouvelles recherches au profit des générations futures, soit l’éthanol cellulosique, obtenu à partir de déchets de plantes, dont la canne à sucre. « Ce partenariat sera en quelque sorte un appui à la recherche à Madagascar, ce à quoi s’appuie toute industrie qui se respecte », explique le PDG de JWE, Jaquelin Rananjason.