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Société

Retard dans le ravitaillement pétrolier

La visite technique MPS en cause

jeudi 6 octobre 2011 | Valis

La majorité des habitants de la capitale et ses environs ont vécu ce mardi 4 octobre, l’une des rares nuits dans l’obscurité totale ; le simple résident a subi la situation au même titre que les entreprises qui travaillent la nuit comme la presse ou les petites et micro entreprises qui étaient en train d’exécuter des commandes à expédier le lendemain. Tous ont été surpris par la longueur et la multiplicité des coupures qui étaient anormales. Si les uns cherchaient des explications dans de supposées très fortes pluies qui seraient tombé sur Andekaleka et auraient donc provoqué l’accumulation des troncs d’arbres et des branchages, empêchant l’écoulement des eaux du bassin qui alimentent la centrale ; les autres avancent plutôt des raisons de stratégie de la JIRAMA pour obliger l’État propriétaire mais également gros débiteur, à se pencher sérieusement sur la situation financière de la société. Mais rien de tout cela finalement, car la Direction générale de la JIRAMA a expliqué ce matin du 5 octobre que c’était par manque de carburant que la société d’État a failli à ses engagements de service public.

La visite technique MPS mise en cause

En fait le problème réside dans le ravitaillement en produits pétroliers qui n’a pas été au rendez-vous ce mardi 4 octobre. Selon des sources proches des pétroliers, les camions citernes des prestataires qui ravitaillent la JIRAMA en fuel et en gasoil, sont depuis le 1er octobre, astreints à des visites techniques onéreuses (700 000 ariary au minimum) pour avoir accès au terminal pétrolier où ils s’approvisionnent. Cette visite est obligatoire car seuls les camions citernes qui décrochent l’attestation de visite technique spécifique délivrée après examen et contrôle des véhicules par la société MPS (Madagascar Petro-Service) sise à Ampasampito, peuvent convoyer les produits pétroliers et être admis au Galana Terminal. Dès lors le rythme des convois ou le temps pris par les camions ravitailleurs s’est trouvé fortement ralenti par cette nouvelle étape qu’ils doivent franchir.

Il n’empêche que des prestataires de service et des transporteurs de produits pétroliers déplorent ces derniers mois, des retards dans le règlement de leurs factures par la JIRAMA si auparavant leurs factures étaient réglé dans les 20 jours qui suivent le dépôt des documents.

Faut-il rappeler que la JIRAMA elle aussi est devenue le 5e opérateur pétrolier dans le pays. Elle a ses propres cuves et ses produits ne transitent pas par la Logistique pétrolière. De plus elle a également sa propre flotte de camions-citernes ou du moins ses propres prestataires, en plus des services qu’elle confie aux transporteurs agréés par la Logistique pétrolière. En d’autres termes, les opérateurs du secteur pétrolier ne sont pas les seuls responsables de cette « rupture » de stock de carburant de la JIRAMA. La JIRAMA elle aussi est entièrement responsable des préjudices subis par les clients qui ont perdu de l’argent, telle la presse, les petits boulangers et pâtissiers, les particuliers et commerçants détenant des produits alimentaires périssables ou les travailleurs nocturnes à domicile.

1 commentaire

Vos commentaires

  • 6 octobre 2011 à 15:11 | I MATORIANDRO (#6033)

    Fa naninona no nampirehetina sahady io jiro io e ? Zahay mbola matory tsara dia taitra fotsiny. Ny ataon’ny parasy sy ny kongona ato ampandriana aza efa tsy hita izay anaovana azy. Miangavy ny fatsakana izahay mba hatao iray volana tsy miato ny fahatapahanjiro amin’izay milamina tsara ianareo sady mitehaka mafy be ry Litakely sy Ikelimalaza.

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