« Tous les sites web du domaine gov.mg ont été temporairement suspendus. Tous les comptes e-mail ainsi que les listes de diffusion du domaine gov.mg ont été aussi fermés ». Tel est le message, traduit en trois langue, le malgache, le français et l’anglais, qui remplit tous les sites web des institutions malgaches actuellement. Un vide qui signifie le basculement de l’institution vers la transition. Ainsi l’institution de la transition s’exprime aussi sur internet.
Ce vide signifie aussi l’absence de la continuité de l’Etat dans l’administration des sites web. Au palais d’Etat d’Ambohitsorohitra par exemple, il n’y a pas eu de passation de services entre les responsables de la communication de la présidence de la République et les responsables de la communication de la présidence de la Haute Autorité de la Transition. Ce manque de continuité des services de l’Etat peut entraîner une perte des patrimoines électroniques si les responsables ne prennent pas des mesures d’urgence. Déjà à Ambohitsorohitra, il y eut la destruction des matériels informatiques. Maintenant, la gestion des sites de l’Etat change complètement.
Vos commentaires
À quoi ça sert d’aller à l’école pour étudier des tas de matières abstraites et théoriques ? Si dans ma vie, j’avais plus écouté à priori mes bonnes intentions que mes compétences professionnelles consciencieusement apprises et appliquées, j’aurais eu des résultats catastrophiques à postériori, je suis bien obligé de le reconnaître, et ça m’a évité pas mal de gaffes !
Tous les pays seraient séduits par l’idée de rendre au Peuple son Pouvoir, et virer leurs dirigeants incompétents... mais l’Histoire, oui l’Histoire, nous apprend que malheureusement c’est un cercle vicieux et que ça ne tient pas la route.
...il y a des tas de discussions possibles, des tas d’arguments, et des tas de références à apporter, mais le seul résultat en cette circonstance : le pronostic de réussite de Madagascar est quasiment nul dans ces circonstances. Nous en convenons tous : nous en sommes profondément attristés. Un nouveau dictateur se profile à la suite de tous les autres, un de plus ! Quelques soient leurs déclarations, ce ne sont pas les paroles qui font les personnages mais bien leurs actes.
Bon courage.
Si à bien comprendre le bienfondé de l’actuel gouvernant, le principal objectif est la mise en place d’une quatrième république. ce qui expliquerait le régime de transition. Ce régime n’étant pas prévu dans la constitution (de la 3ème République), fait qu’il est, comme l’a bien dit Mr Ratsirahonana, extra-constitutionnelle. Ce qui à mon sens veut tout simplement dire qu’il n’y a plus de constitution à Madagascar. De ce fait, comme, il n’y a plus aucune loi puisque toutes les lois (ou ces autres formes comme les décrets, les ordonnances, etc.) font tous références à la constitution. Contrairement au passage entre la 2ème et la 3ème République, il n’y a pas de convention (convention du 31 octobre pour la transition du 3ème République) ou autre forme de loi qui régit la transition actuelle. Ce qui laisse penser qu’on est actuellement dans un pays où tout est permis. Je me demande alors à quoi servent ses institutions mises en place alors qu’elles n’ont aucune base juridique. Je souhaite avoir un peu plus sur ce vide constitutionnel de la part des tous les spécialistes en droit et surtout de la constitution tel Mr le Pr Jean Eric Rakotoharisoa. Merci de me répondre
n’y comptez pas sur la neutralité de jean eric rakotoharisoa !
il est un homme intello c’est vrai , il connait le droit , c’est aussi vrai mais il ne souhaite qu’une chose : être enfin reconnu par le pouvoir en place ! malheureusement non, pas encore !
il voulait être ministre avec radavidson, alexandre, etc consorts !
malheureusement, les intellos de mada sont écartés , il fallait militer pour avoir une place car c’était toujours l’objectif de cette lutte : mitady seza !
Neutralité ? terme non convenu dans ce coup d’état rampant.
Tout a commencé le 06.01.2009 ! dans ce panier d’inconscient et d’opportunistes il y a les malgaches de la diaspora France en réseau avec ceux que vous appeliez « intellectuels » de Madagascar. La liste est dans l’annonce du collectif du 06.01.2009 à paris qui s’est transformé en le « diaspora mialonjafy » après le putch. Mais qui sont-ils !. Des malgaches en mal dans leur profession en europe (livreur, gardien de nuit, pseudo informaticien...). Aucun n’ont eu d’expérience dans le milieu industrielle et moins dans la politique, mais quelques uns sont déjà dans le gvt militaro-putchistes. Et pour conclure, ils se sont vendus pour se faire une place c’est pourquoi ils ne connaissent ni les valeurs patriotiques, ni le sens des institutions. Nous verrons plustard ce qu’ils valent vraiment, à suivre...