Le parti AREMA a largement contribué à affaiblir et à renverser le pouvoir Ravalomanana depuis 2002, a déclaré le coordonnateur national du parti, Ralaidovy Samuel ce vendredi 12 juin au Motel Anosy. Par ailleurs, aucune réconciliation nationale n’est possible tant que la question de l’amnistie ne soit résolue, ajoute-il.
Le parti AREMA dénonce le secret de polichinelle entretenu par certaine mouvance sur les travaux qui s’effectuent au Carlton. Ralaidovy Samuel y déplore des manœuvres à des fins partisanes et personnelles. De toutes les façons, déclare-t-il, l’AREMA réclame une amnistie générale des actes et des faits et même une annulation pure et simple des procès et condamnations.
L’AREMA confirme que la transition doit être inclusive, concertée et consensuelle. Aucune des mouvances ne peut se targuer d’être le seul propriétaire de la nation.
Interrogé par rapport au cas Marc Ravalomanana et l’amnistie, Ralaidovy Samuel renvoie la question à la presse et lui indique de demander ce qu’en pense Ravalomanana.
On se souvient que la question d’amnistie a été déclenchée en 2004 par Ravalomanana dans un temple FJKM à Antsiranana. Par la suite, l’affaire a été portée devant le Parlement par les députés. Après un va-et-vient entre les deux chambres, une commission paritaire sous l’égide du gouvernement, alors conduit par Me Jacques Sylla devait prendre en charge la question. Et puis plus rien.
Lors de sa visite dans le pays, le Secrétaire général de l’ONU, Koffi Annan avait recommandé le dialogue politique avec l’opposition. La conduite de ce dialogue avait alors été confiée au président du Sénat, Rakotomaharo Rajemison. Deux ou trois rencontres ; et puis plus rien.
Un peu plus récemment, le président Ravalomanana a initié le dialogue politique et lors de la première rencontre à Iavoloha, des représentants de l’opposition ont répondu à l’invite. Vers la fin de l’année dernière, à la veille de la fermeture de la station VIVA TV, un autre dialogue politique a été organisé à Iavoloha. Lors de cette rencontre, la question d’amnistie a de nouveau été évoqué. Elle a notamment figuré dans la proposition de projet confectionné par des experts dont les Serge Radert et Zafimahova. Mais ce dialogue a été boycotté par l’opposition
Vos commentaires
La question de l’AMNISTIE peut miner l’épanouissement de la démocratie renaissante. Je pense qu’il faut toujours aller de l’avant. Elle doit être totale et générale.
Je rajoute, car j’était un peu expéditif tout à l’heure, il faut quand même se pencher un peu plus sur les crimes financiers que Sareraka soulève. Dans un pays pauvre, aucun dirigeant ne doit se faire la fine bouche devant tant de misère.
bonjour
bravo messieurs de l AREMA vous vous targuez d avoir aidé à renverser le président Ravalomanana ! c est bien vous avez enlevé le caniche pour faire entrer les pitbulls sanguinaires pensez-y
Monsieur Ranaivo,
On a toujours besoin de pitbulls pour garder nos petits agneaux, sinon les requins sanguinaires comme Ravalomanana vont les sucer jusqu’à la moelle.
C’est sur la transition doit être inclusive. Inclure tous les malveillants de la classe politique.
Et exclusive de la majorité silencieuse. Ce qui ne dit rien consent.
la 1ere des assises, c’est de s’assoir sur la justice.
Quelle finesse d’esprit.
L’Amnistie : voyez l’exemple de l’Afrique du Sud qui a mis de côté ses vieilles rancunes d’APARTHEID !
Nous les Malgaches ne voient pas plus loin que le bout de notre nez et sommes bornés à ses minables intérêts personnels... HAT, Pro-Ra8, Pro-Ratsiraka etc.
Pour une fois oublions nos rancoeurs !
Dia mbola averiko eto,raha mbola etin’ny FANKAHALANA eto amin’ny firenena d tsy hisy FANDROSOANA akory,
ny fandroritana hidina no hita ,ny fialonana sns...
Hoy aho hoe:Ahoana moa no handrosoantsika ,raha isika samy isika ary tsy mifankahazo !!!
Mbola ho ela ny fiovana !