La grogne persiste au niveau de la gendarmerie. Depuis hier, des logements sociaux de la gendarmerie sis aux 67 Ha, Betongolo, Ivato ont été privés d’eau suite au non-paiement de la facture de la Jirama. Cette coupure d’eau a eu lieu au moment où les épouses de gendarmes préparaient le déjeuner.
« Nous n’avons reçu aucun avertissement de la part de la Jirama. Nous ne savons même pas à combien revient les factures impayées que la gendarmerie doit à la Jirama. Ce matin (hier matin), les agents de la Jirama arrivent inopinément pour couper l’eau dans nos domiciles », raconte une épouse de gendarme domiciliée au Cité des Cadres aux 67 Ha Nord. « L’on sait que cette décision vient d’en haut mais quand même il fallait nous aviser avant de couper notre source de vie. Nous avons dû faire la queue pour chercher de l’eau à la borne-fontaine publique, à 1 km de notre domicile », ajoute une autre mère de famille.
L’on a appris que c’est l’Etat qui s’occupe de la facture de l’eau chez les casernes de la gendarmerie. Les gendarmes qui sont logés dans les casernes ne paient que les factures de l’électricité. Ils sont au courant du non-paiement de la facture de la Jirama mais ils ne se rendent pas compte de cette coupure brusque à la veille des fêtes de Noël et de fin d’année. Des bruits circulent que cette coupure d’eau ne se limite pas dans les cités des cadres aux 67 ha , Ivato et Betongolo mais se poursuit dans les autres casernes. Attention danger !
Des centaines de gendarmes et leurs familles mettent en garde. « Pour nous, la venue des employés de la Jirama est considérée comme une attaque contre les gendarmes et leurs familles dans les casernes. Nous avons le droit de protéger les casernes et de réagir », avertit un officier de la gendarmerie habitant dans une autre cité des cadres.
« L’Etat devrait augmenter le budget de la gendarmerie pour couvrir ses besoins », suggère un officier de la gendarmerie.
Les gendarmes et leurs familles ont fait appel aux autorités compétentes pour régler cette situation le plus tôt possible pour que l’affaire n’aille pas trop loin.
