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Culturel

Rencontres du Film Court

La quatrième édition est lancée

mercredi 22 avril 2009 | Arena R.
Les membres du comité d’organisation, dirigé par Bérénice Gullman, directrice du CCAC

C’est parti pour la quatrième édition des Rencontres Nationales du film court. La Grande île en général, puisque c’est la première fois que cela devient des « Rencontres nationales », et la capitale en particulier, parce que malgré la nouvelle appellation l’événement se déroule toujours à Antananarivo, accordera place pendant quatre jours, du 21 au 25 avril, soit une semaine contre deux dans la prévision initiale, au court-métrage. La présentation de l’événement a eu lieu au centre culturel Albert Camus, mardi.

Même si l’appel à candidature a été largement diffusé, sur l’ensemble du territoire national semble-t-il, seulement 26 films courts-métrages ont été reçus dans le cadre du concours. Visiblement, le taux de participation est réduit par rapport aux trois dernières années (35 en 2006, 27 en 2004 et 34 en 2008). « Pour cela, nous n’avons retenu que huit films pour le concours », explique Bérénice Gullman, directrice du Centre culturel Albert Camus.

Les films sélectionnés sont « Gangster » de Pierre Henri Razafindratandra (fiction), « Cinemahantra/Le cinéma du pauvre » de Manohiray Randriamananjo (expérimental), « Siny/Seau » de Linda Volahasiniaina (expérimental), « En direct » de Njaka Andriamahery (documentaire), « Zandry Kely/Petit frère » de Léon José Randrianirina (fiction), « Des ponts, pas des murs » de Alain Rakotoarisoa (documentaire), « Sokaky/La tortue » de Sitraka Randriamahaly (animation) et « Gadra/Prisonnier » de Rado Andriamanisa (fiction).

Une centaine de films

Njaka Andriamahery, à gauche, parmi les candidats retenus au concours

« Malgré la diminution du nombre des participants, due à la situation politique dans le pays ces derniers temps, la qualité et la diversité des films venus principalement d’Antananarivo nous confortent, nous les organisateurs, dans le désir de promouvoir et de favoriser l’expression d’un cinéma de création à Madagascar », se satisfait Laza, responsable de Rozifilms, l’un des précurseurs du festival.

La projection des films sélectionnés, c’est-à-dire la compétition officielle, aura lieu ce jeudi 23 avril à partir de 18h. Mais les autres films non sélectionnés ont déjà été diffusés dans l’après midi du mardi, juste avant la soirée d’ouverture. Le public aura également à découvrir plus d’une centaine de courts métrages, venus du monde entier, et particulièrement d’Allemagne et de Suisse, avant de découvrir le lauréat du concours pendant la soirée de clôture de ce samedi 25 avril.

Une poignée de professionnels du cinéma, dirigée par Selven Naidu, prix Djibril Diop Mambety à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes pour son court-métrage « Le rêve de Rico » et non moins directeur de la RTA, constitueront le jury du festival cette année. Parmi les membres du jury malgaches on peut également citer quelques noms, comme Limby Maharavo, Serge Henri Rodin et Rina Ralay Ranaivo.

Dans le programme…

Laza, directeur du Rozifilms, l’un des précurseurs des Rencontres

Hormis le concours, des séances scolaires de cinéma, présentation du cinéma d’Afrique, d’Océan Indien et d’Europe, des soirées mettant à l’honneur certains festivals parmi les plus renommées, une table ronde sur le phénomène VCD avec des cinéastes et responsables culturels malgaches, une conférence sur l’histoire du cinéma malgache, la communication cinématographique ainsi qu’un espace de rencontre et de dialogue entre les professionnels sont au programme de cette manifestation.

Malheureusement, on n’a pas pu programmer le Kino et les projections en dehors du Centre culturel Français ou d’autres centres partenaires. La séance de formation n’aura pas non plus lieu pendant le festival. Par contre, des échanges s’effectueront avec Filip Forgeau, cinéaste et metteur en scène français qui partagera son expérience et rencontrera le public ce mercredi 22 avril. Les propos sont de Laza, directeur de Rozifilms.
Côté invitations, la 4ème édition des Rencontres du film court, n’a pas pu faire grand-chose, à cause toujours de la crise politique dans le pays. Néanmoins, il y aura quand même Samuel Prat, directeur du festival Off-Courts de Trouville qui accueillera le lauréat du concours de cette année, Mohamed Saïd-Ouma, programmateur du festival du film d’Afrique et des Iles de La Réunion qui invitera le deuxième prix des Rencontres, Heinz Hermann, directeur d’Interfilm-festival international de Berlin, David Constantin directeur d’un festival court métrage de Maurice, Filip Forgeau et Karine Blanchon, une chercheuse.


Des « Courts » : Commentaires pour huit films courts

- « Des ponts, pas des murs » d’Alain Rakotoarisoa » : « Paris 2008, CSP 75, la coordination des sans papiers participe au sommet “Citoyens Migrations”. Elle occupe la bourse du travail pour mener sa lutte auprès des syndicats et associations ».

- « Siny/Seau » de Linda Volahasiniaina : « Quand le seau se remplit. Une place se fait pour elle. Quand la longue marche l’a grandie. Une place se fait pour lui. Et un nouveau seau se remplit ».

- « Zandry Kely/Le petit frère » de Léon Randrianirina : « Petit frère est très sociable et vit dans la pauvreté. Sa vie est simple et difficile. Toutefois, il ne perd pas espoir car il a confiance en son avenir ».

- « Cinemahantra/Le cinéma du pauvre » de Manohiray Randriamananjoa : « Comment réaliser un film avec extrêmement peu de moyen ? ».

- « Sokaky/La tortue » de Sitraka Randriamahaly : « Une jeune tortue, grâce à sa rencontre avec un crabe, va faire la découverte de la mer et de ses semblables. Elle découvre ainsi d’où elle vient véritablement ».

- « Gangster » de Pierre-Henri Razafindratandra : « Une bande de garçons a pour mission de kidnapper un homme, et de le torturer afin d’avoir un code qui leur permettra de récupérer un diamant ».

- « En direct » de Njaka Andriamahery : « Poussés par la passion, les journalistes n’hésitent pas à aller au front et même à braver la mort. Certains y laissent même leur vie… ».

- « Gadra/Prisonnier » de Rado Andriamanisa : « Solo s’évade de la prison, poursuivi par la police, il tente d’échanger sa liberté contre des renseignements sur un prochain braquage par son gang. Mais les choses ne se produisent pas comme il l’avait prévu ».

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