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mardi 16 avril 2024
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Politique

Tsimbazaza

La politique du siège vide

vendredi 13 juin 2008 | Eugène R.

Absentéisme record hier à Tsimbazaza. C’était lors du passage du ministre du Budget et des Finances Hajanirina Razafinjatoovo et de son homologue de l’Economie, du Commerce et du Secteur, Privé Ivohasina Razafimahefa, devant les députés dans le cadre du rapport d’activités du gouvernement. Ce sont surtout les nouveaux membres de l’Assemblée nationale qui ont brillé par leur absence hier. Par contre, les députés redoublants ont été presque au grand complet, pour ne citer que Razoarimihaja Solofonantenaina d’Antananarivo V, Raharinaivo Randrianantoandro d’Ambohidratrimo, Mahafaritsy Samuël Razakanirina de Toliara II, Lova Adrien de Miandrivazo et autre Rambolazafy Alexandre d’Ivohibe.

Un fauteuil sacré

Les nouveaux membres de l’Assemblée nationale ne sont-ils pas intéressés par les rapports d’activités présentés par ces deux titulaires de deux ministères-clés du gouvernement ?

Ou bien, leur niveau intellectuel ne leur permettrait-il pas de participer aux débats suscités par ces rapports relatifs aux finances publiques et à l’économie de l’Etat ?

En tout cas, un autre siège a été hier sans occupant à l’hémicycle, celui du président de l’Assemblée nationale Jacques Sylla. Le premier vice-président Rakotomalala Emile a présidé la séance d’hier. Il était le seul au perchoir, mais il n’a pas pris le fauteuil de Jacques Sylla.

En effet, c’est la règle depuis l’accession de Me Jacques Sylla à la présidence de l’Assemblée nationale. Contrairement à ses prédecesseurs, Me Jacques Sylla, connu pour être très rigoureux en matière de protocole, n’accepte jamais que son fauteuil au perchoir soit occupé, en cas d’absence, par un membre du bureau permanent qui préside la séance.

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- Réseau des femmes parlementaires : Le TIM l’a emporté malgré tout

La députée Kembazanany Anique Chantal succède à Lechat Ramampy Marie Zenaïde à la tête du réseau des femmes parlementaires. L’honneur devait revenir à une sénatrice suivant un accord selon lequel, si une députée préside ce réseau durant une législature donnée, la présidence durant la législature suivante doit être assurée par une sénatrice. L’AVI Johanita Ndahimananjara a été la candidate de consensus proposée par les sénatrices. Mais, puisque les femmes sénatrices étaient largement minoritaires (elles étaient cinq seulement) lors de la réunion de constitution du nouveau bureau du réseau, elles ont cédé pour laisser aux députées deux présidences successives. Deux candidates se sont présentées, le TIM Kembazanany Anique Chantal (élue à Farafangana) et l’indépendante Aurélie Razafinjato (élue à Vohibato). A l’issue du vote, les deux candidates ont obtenu le même nombre de voix. La victoire a été attribuée à Kembazanany Anique Chantale, qui est plus âgée que la député Aurélie Razafinjato.

En tout cas, force est de constater que des sénatrices et des députées TIM n’ont pas voté pour la candidate du TIM. C’est un manquement à la discipline du parti.

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