La place de l’opposition reviendra à ceux qui sont prêts

Dans le cadre de la représentation des tendances de la vie politique à Madagascar, l’opposition, les partisans du pouvoir et les autres partis ont chacun des places à prendre au sein de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). L’opposition aura trois places, les partis au pouvoir trois places et les autres sensibilités une seule.

Pour les places réservées à l’opposition, Andry Rajoelina a annoncé ce mardi 26 janvier à l’occasion de la conférence de presse tenue à Ambohitsirohitra, que seuls ceux qui sont prêts à participer à la prochaine élection pourront siéger au sein de la CENI. Interrogé sur ce qui si passerait si l’opposition refusait d’occuper les places qui lui reviennent au sein de la CENI, le président de la Haute Autorité de la Transition (HAT) a répondu qu’il y aura toujours des personnalités politiques prêtes à occuper les places vides.

Spectateurs

« Actuellement il y a des acteurs et des spectateurs » a déclaré le président de la HAT Andry Rajoelina en parlant des politiciens. « Les acteurs d’hier sont maintenant devenus des spectateurs » dit-il en faisant allusion aux membres de l’opposition de la transition actuelle.

Selon ce qui est proposé dans l’avant-projet d’ordonnance fixant l’organisation, le fonctionnement et les attributions de cette commission, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) est composée de 19 membres. Ces 19 membres sont répartis en trois groupes : les représentants des entités de la société civile, l’administration et les sensibilités politiques.

10 des 19 membres de la CENI représentent les entités de la société civile selon la description faite par l’avant-projet d’ordonnance. Une entité composé de 8 corps : les organisations œuvrant dans l’observation des élections qui ont droit à trois représentants, les organisations œuvrant pour l’éducation des citoyens, les associations de défense des droits de l’homme, le corps des administrateurs civils, l’ordre des avocats, les enseignants en droit et les magistrats.