Hier, le président a attiré l’attention sur les informations qu’il a recues de Washington. La Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont, a-t-on compris, demandé des explications sur deux points : l’une sur l’environnement et l’autre sur le portefeuille Sida. À propos du Sida : le gouvernement et l’organisme en charge de conduire la lutte contre la pandémie n’ont pas épuisé l’enveloppe allouée à cette lutte. On aurait surtout aimé savoir si la pandémie a reculé ou non.
Quant à la question environnement, le président Ravalomanana a indiqué que les reproches de la Banque mondiale ont porté sur les feux de brousse et les coupes illicites, effrénées et exportations illégales de bois précieux. Des interrogations qui ne laissent pas indifférents car il s’agit d’actes de destruction massive et dont les conséquences ne sont pas seulement d’envergure nationale mais à l’échelle planétaire. Le cycle de l’eau étant ce qu’il est, le climat sous lequel le pays vit actuellement est déjà assez perturbé. Les récents et multiples appels de la Jirama à veiller au bon usage de l’eau du robinet et à ne pas la gaspiller, interpellent les ménages de la capitale. Quand on sait le caractère vital de l’eau et que depuis quelques mois déjà, des quartiers de nombre de cités du pays souffrent des privations d’eau à certaines heures de la journée , on craint de plus en plus que le mal ne s’étende.
On se rappelle de l’appel d’Alain Andriatavison depuis la Haute Matsiatra en 2004, en faveur de la préservation des forêts-réservoirs d’eau qui approvisionnent la capitale du Betsileo. Le Lac Mandroseza, le Lac de Mantasoa et d’autres moins importants ne sont pas épargnés par de telle menace d’assèchement.
