« Aucun élément de la gendarmerie n’a été chevauché par des dahalo ni à Amboropotsy ni ailleurs » selon la version de la gendarmerie rapportée hier par le Colonel Ravalomanana Richard, chef de service des opérations de la gendarmerie.
Des informations ont été véhiculées hier, par les médiats sur trois éléments de la gendarmerie malmenés par des dahalo dans le fokontany d’Amboropotsy, district Ambatofinandrahana. L’affaire s’est déroulée au début du mois de janvier 2008, selon les informations véhiculées. Des dahalo ont attaqué un village à Amboropotsy et ont pu voler des bovidés. Accompagnés par des fokonolona, des éléments de la gendarmerie ont pris la poursuite desdits dahalo. Les deux parties, les poursuivis et les poursuivants se sont rencontrés et se sont affrontés. Les dahalo ont pris le dessus sur les éléments de la gendarmerie après l’affrontement, selon les médias. Certains parlent d’un guet-apens avec surnombre des dahalo. Les trois gendarmes ont pu rejoindre leur camp de base après avoir supplié les dahalo de les épargner.
Surprise par les nouvelles, la gendarmerie nationale, par la voie de son chef de service des opérations, a réuni quelques journalistes au camp Toby Ratsimandrava - Andrefan’Ambohijanahary hier après midi. « Aucun rapport ne nous est encore parvenu jusqu’à maintenant confirmant une telle information », affirme le Colonel Ravalomanana Richard tout en continuant qu’« il est difficile de croire que des éléments de la gendarmerie auraient été libérés par des dahalo avec leurs armes ».
D’habitude, les gendarmes sont tués, et leurs armes confisquées par les dahalo. En plus, Amboropotsy est une commune. On y trouve plusieurs brigades de gendarmerie. Il est alors difficile d’admettre la thèse du guet-apens, du sureffectif, ou même d’une attaque selon la gendarmerie nationale.
