Toute réunion non initiée par le bureau politique ou les ministres coachs des régions est actuellement interdite au sein du TIM.
Désormais, seul le bureau politique ou le ministre coach a le droit de convoquer ou d’organiser une réunion quelconque des membres du TIM au niveau des régions, des communes et des Fokontany. La déclaration a été faite par le ministre des Finances et du Budget, Hajanirina Razafinjatovo, lors de la cérémonie d’investiture des maires de la SOFIA dimanche dernier à Befandriana Avaratra. « C’est un ordre ! », a souligné ce membre du gouvernement qui est intervenu en tant que coach de la région SOFIA. Selon le ministre Hajanirina Razafinjatovo, cet ordre n’est pas uniquement pour le TIM de la région dont il est en charge, mais pour toutes les structures du parti implantées dans tout Madagascar.
Le ton monte déjà devant cette décision du bureau politique du parti. Une décision qui prive de leurs pouvoirs les responsables au niveau des RégTIM, des ComTIM et des FokTIM. « Cette décision du bureau politique risque de paralyser la base du parti et fait plonger les militants dans l’inertie en cette période pré-électorale », déplore un président de RégTIM.
Attention aux parachutages
Mais ce que les militants de base du parti craignent le plus, c’est que cette décision unilatéralement prise par le bureau politique favorisera le parachutage des candidats aux prochaines élections, dont les régionales et les sénatoriales. « Avec cette décision, le bureau politique et les ministres coaches seraient les seuls à décider de la liste des candidats du parti à ces élections. », s’inquiète un simple membre du parti majoritaire.
Certains membres du parti ont cependant leur propre lecture de la décision. Pour eux, cette mesure a été prise au nom de la prudence pour éviter des éventuelles mésententes des militants de base sur les noms de candidats du parti à ces élections. « Il n’y aura pas des parachutages. C’est tout simplement pour coordonner le processus d’identification des candidats du parti. Les structures de base comme les RégTIM, les ComTIM et les FokTIM auront toujours leurs mots à dire sur la désignation de ces candidats », rassure un député élu sous les couleurs du parti au pouvoir.
