- Pour le numéro 2 de l’AVI, le TIM est au bord de l’implosion...
(Photo d’Archives)
Le parti AVI va bouder les régionales du 16 mars prochain. Selon son secrétaire général, Laurent Ramaroson, les conditions dans lesquelles seront organisées ces élections constituent un obstacle à cette participation bien qu’un parti politique digne de ce nom soit là pour conquérir le pouvoir par voie électorale.
« Depuis trois ou quatre ans, l’AVI tirait la sonnette d’alarme sur la nécessité de reviser l’actuel code électoral et de mettre fin à toutes formes de manipulation et à toutes pratiques politiques qui n’ont jamais profité au développement du pays dont la politisation à outrance de l’Administration. Jusqu’à présent, rien ne change », a rappelé ce second de Norbert Lala Ratsirahonana. Et lui de faire son constat de la situation du moment : « Ce qui se passe actuellement, ce sont les conséquences de la politique de sourde oreille adoptée depuis par le régime en place. La démocratie est en danger avec cette candidature unique du TIM dans presque toutes les circonscriptions électorales ».
Implosion
Laurent Ramaroson ne s’y est pas arrêté. « Ce n’est pas seulement la démocratie qui est en danger, mais aussi le parti au pouvoir, voire le régime en place », a-t-il laissé entendre. Et le numéro 2 du parti AVI de dire qu’ « on assiste actuellement à une implosion, et non à une explosion ». Ce qui se passe actuellement au sein du TIM, le parti majoritaire et au niveau de la haute sphère du régime explique cette situation », a-t-il affirmé. « En tout cas, laissez le TIM seul dans la course et faire ce qu’il veut », a conclu Laurent Ramaroson.
L’AVI de Norbert Lala Ratsirahonana n’est pas le seul à avoir fait ces constats. Un chef de parti de l’opposition a souligné que le silence des partis politiques, surtout ceux de l’opposition, constitue un danger pour le régime. « Actuellement, on ne sait plus qui est le vrai ennemi du régime. Et c’est grave », devait-il indiquer. En tout cas, force est de constater l’indifférence de la population pour cette élection des conseillers régionaux. Peu de personnes que nous avons pu contacter connaissent la date du 16 mars. D’autres ont déjà déclaré qu’ils ne se rendront pas aux urnes car ils ne savent pas pourquoi a-t-on besoin des conseillers régionaux.
