- Seulement 17,40 % des voix pour Ranjivason
Jean Théodore.
Si certains observateurs parlent de la débâcle des reformateurs du TIM à s’en tenir aux résultats partiels affichés à Anosy, Ranjivason Jean Thèodore et consorts affirment qu’ils ont atteint leur objectif.
Ils ont tous perdu le scrutin du 23 septembre dernier. Continueront-ils à poursuivre le chemin qu’ils ont déjà tracé vers la reforme du TIM, après avoir dénoncé la mauvaise gestion du parti par Razoarimihaja Solofonantenaina ?
Ils, ce sont les reformateurs du TIM qui se sont lancés dans la course vers Tsimbazaza. A Antananarivo II, le vice président du Cercle de Réflexion sur «
Tanindrazantsika I Madagasikara » Ranjivason Jean Théodore est battu par le poulain du TIM Rakotondrajaona Aimé.
L’ancien ministre de la Fonction Publique n’a obtenu que 17,40% des suffrages exprimés. Les Jaosoa Jean Pascal (Sambava), Zafindrapaoly (Antalaha), Ramaromisy Auguste (Vohémar), Votsiboy Marcel (Ambatondrazaka) et Aly Sarety à Ambanja n’ont respectivement obtenu jusqu’ici d’après les résultats partiels affichés à la coupole du ministère de l’Intérieur que 3,55%, 33,66%, 5,63%, 6,89% et 2,24% des voix.
Objectif atteint malgré tout
Ces résultats partiels prouvent que là où le CRTim a présenté ses candidats, le TIM n’a pas aligné des candidats parachutés. Plus d’un se souviennent encore que les reformateurs du parti au pouvoir dirigés par le sénateur Jean Clément, n’ont eu de cesse, une fois l’Assemblée nationale dissoute, de réiterer qu’ils allaient présenter des candidats là où le TIM choisit pour porter son maillot des personnalités qui ne bénéficient pas de la bénédiction de la base du parti.
Or, actuellement, ces candidats dits parachutés ont remportés les élections dans leur circonscription respective. La preuve qu’ils ont bénéficié non seulement du soutien de la base du parti, mais aussi et surtout de l’adhésion populaire, et ce malgré ce très faible taux de participation. Un haut responsable du CRTim a cependant rappellé que c’est la gestion du parti par Razoarimihaja Solofonantenaina qu’ils ont critiqués et non par une autre personne. Selon notre interlocuteur, le président national Razoarimihaja Solofonantenaina n’a pas eu finalement son mot à dire sur la confection des listes des candidats du TIM. « C’est le ministre Yvan Randriasandratriniony qui a tout coordonné durant la campagne. », devait indiquer ce dirigeant de l’aile reformatrice du parti au pouvoir. Une manière pour lui de faire constater que le CRTIm a atteint son objectif : écarter Razoarimihaja du sphère de prise de décision au sein du TIM.
Quoi qu’il en soit, les résultats partiels affichés à la coupole du ministère de l’Intérieur annonce déjà la débâcle des reformateurs du parti au pouvoir.
