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Culturel

Art plastique

La création est une affaire nationale

mardi 19 février 2008 |  251 visites  | Franck Raj
Le couple Andriananetrazafy ne vit que pour et dans l’art.

« Ne pas attendre la banque mondiale pour réaliser des choses », dixit Hemerson Andrianetrazafy.

Plus question d’attendre ! Telle est la phrase lancée par Hemerson depuis son Q.G à Analakely hier.

Et les innombrables tableaux signés de lui et de Rfaral, sa compagne à vie semblent témoigner sa résolution. De toute façon, toute ces représentations invitent le portail intime de vos sensibilités artististiques à s’ouvrir pour mieux réagir. A ses pieds, un gigantesque et fantastique tableau comportant un kabôsa sur de belles teintes nuancées. Il est en pleine finition. Mais le calendrier risque d’être très chargé aussi pour les artistes de la peinture ou de l’art contemporain le mois à venir. Aussi par exemple, il y aura « l’Asaramanitra » pour le 8 mars prochain. Le 15, ce sera le tour d’Asmine Tovomalala de proposer ses productions. La suite, diverses actions vont s’ajouter à la liste des surprises. Pour lui, l’association Vaika ne se réunit que pour prévoir une action sérieuse. « Pour faire des choses, on ne peut pas attendre la fourche caudine de la banque mondiale sans tenir compte de ses exigences. Il faut agir comme l’administration coloniale où elle n’a pas attendu un financement de ce genre pour tracer et ensuite construire la route reliant Tanà et Tamatave et tout le reste. A l’époque, elle a pu réaliser toutes ces routes nationales grâce tout simplement à la réquisition et à la volonté », a-t-il indiqué. Hemerson a voulu indiquer par là qu’il existe des gens qui vivent de l’art et qui ne sont pas de la race de ceux cherchent toujours du financement pour réaliser un travail. Raison de plus pour qu’on doit jeter désormais l’assise d’une politique culturelle. C’est aussi une autre manière pour lui de dire que c’est la considération qu’on porte à l’art qui témoigne du dynamisme ou de l’apathie d’une nation. Enfin, c’est comme avec la science et technologie. Actuellement, il y a beaucoup d’ingénieurs et un grand nombre de jeunes diplômés, qui ne savent plus à quel saint se vouer. Cela conduit Hemerson à se poser une question : ils créent quoi au juste ?

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