C’est la consternation dans une frange de la population. Après l’émission « Karajia », voici le tour d’une autre station de radio qui propose une émission du genre qui s’est fait taper sur les doigts.
L’émission « vaovao sy maresaka » d’une station privée de Soavinandriana Itasy a été suspendue. Cette émission se serait fait le porte-voix des contestataires des résultats des élections communales dans le district et ce serait la raison pour laquelle les autorités lui ont signifié la suspension.
Rebelles ou torturés dans leur for intérieur, en tout cas, de sang chaud comme le sont les habitants de ce Moyen-Ouest, les journalistes de la radio en question ont décidé de priver leurs auditeurs de bulletins d’informations.
Pendant ce temps, le Comité national électoral se félicite de l’année nouvelle à l’Espace Ravinala. Ses membres se congratulent. L’année 2007 qui s’est écoulée a été fructueuse et « busy » : le référendum, les députations et les communales. Et ce n’est pas fini car aujourd’hui, il faut penser et veiller au conseil régional. Apparemment les aspirations à la mutation en un comité électoral indépendant sont loin des préoccupations sinon que c’est une démarche à long terme car pour l’instant, il faut admettre que le budget de fonctionnement du CNE dépend du gouvernement.
Le gouvernement ne cesse ces temps-ci de persuader l’opinion qu’il est neutre et qu’il ne fait qu’appliquer la loi. En tout cas, dit-il, le dernier mot revient à la Justice et les résultats publiés par le ministère de l’Intérieur ne sont que provisoires. Il n’a aucune raison de tricher a fait comprendre le Premier ministre. Et il réitère qu’il ne fait qu’appliquer la loi. Comme c’est le cas dans la capitale entre la structure déconcentrée et la structure décentralisée.
Mais beaucoup d’observateurs politiques lui refusent cette neutralité. Des cadres des forces de l’ordre fachés dénoncent la non-considération de la sécurité des éléments qui travailent. Ils réclament de la part du gouvernement la sécurisation totale, comme ils disent.
En plus de l’appel à collaboration lancé à l’intention des simples gens et du fokonolona ou des quartiers mobiles, ces forces de l’ordre réclament plus de considérations de la part de leurs supérieurs, des gilets pare-balle et des armes de poing. Pour qu’elles se défendent ou pour qu’elles tuent ? des pistolets neutralisant feraient l’affaire. Encore faut-il que ces veilleurs de nuit ne passent pas leur temps à s’amuser ou à exhiber leur autorité dans les rues à grande circulation ou très fréquentées la nuit. La découverte du cadavre d’un cadre du ministère de l’Intérieur, dsparu depuis plusieurs mois laisse perplexe. C’est la consternation au sein de sa famille mais aussi partout ailleurs.
