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Dossier

LA BANQUE ET MOI

La banque en 10 étapes

mardi 22 avril 2008 | Alison

« La Banque et moi », hier, aujourd’hui et demain. Il est question naturellement de ce nouveau concept lancé par « Madagascar Tribune ». Une série de reportages et d’enquêtes qui a débuté hier lundi mais que les virus de l’informatique ont malmené. Pendant plus d’une semaine, vous aurez l’opportunité de découvrir plus en détails le métier de la banque et d’apprécier les offres proposées qui correspondent à vos besoins. Dans la première parution, nos rédacteurs vous ont proposés les procédures à suivre et les pièces à réunir pour ouvrir un compte bancaire, les différents types de compte mis à la disposition de la clientèle suivant son statut, le délai d’ouverture de compte, et les diverses conditions requises en ce sens, entre autres le premier dépôt minimum. Ils ont aussi concocté des dossiers sur les détails plus techniques, en l’occurrence, les différents mouvements bancaires, quelques notions sur la date de valeur et la loi sur l’utilisation des chèques. Ceux-ci sont sous vos yeux ce mardi.

  • Point de finance, sans confiance

La série débouchera tout logiquement sur la présentation des divers produits bancaires disponibles sur le marché avec les offres et/ou les conditions qui les accompagnent. Puis, on verra de quelles manières la banque intervient dans la concrétisation des projets qui lui sont présentés et quels sont les avantages en ayant recours aux services bancaires. Ultérieurement, on enchaînera sur un autre sujet qui puisse intéresser les jeunes en quête de travail, ou les personnes qui désirent faire carrière dans une banque. Cette partie sera illustrée par quelques portraits, à travers lesquels sont décrits les parcours professionnels d’un banquier. L’article sera clôturé par quelques lignes rétrospectives, permettant aux lecteurs de parcourir le temps en retraçant une brève historique de la banque à Madagascar, et les grandes figures qui ont marqué son histoire. Comme le secteur est florissant, nous nous intéresserons également sur les projets d’avenir des banques de la place. Notamment les institutions de micro crédits qui sont d’un secours inestimable pour les usagers. « Point de finance sans confiance ». Faisant nôtre cette devise des banquiers, nos rédacteurs sont ouverts à toutes vos suggestions pour que la « Banque et vous » ne fassiez qu’un.

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- Loi sur les chèques : Plus de pitié pour les fraudeurs

De nouveaux modes de paiement ont été mis en place aux niveaux des institutions bancaires dont le virement et les prélèvements automatiques. Le chèque reste néanmoins le moyen de paiement traditionnel le plus usuel. Mais des abus ont pu être constatés. Dès lors, il est toujours opportun de mettre à jour nos connaissances sur ce mode de paiement. D’autant que le législateur a sorti des nouvelles dispositions qui n’accordent plus aucune pitié pour les déliquants.

  • Extraits :

La loi N°2004 – 045 préconise la prévention et la répression des infractions en matière de chèques :
« …
- Tout refus de paiement d’un chèque pour absence, insuffisance ou indisponibilité de provision entraîne pour le tireur l’application d’office d’une interdiction bancaire d’émettre des chèques pendant un délai d’un an.
- Est passible d’un emprisonnement de six mois à cinq ans et d’une amende de 1 000 000 Ariary à 10 000 000 Ariary (5 000 000 à 50 000 000 de FMG) ou de l’une de ces deux peines seulement :
• 1. Celui qui a, dans l’intention de nuire ou par mauvaise foi, émis un chèque non couvert par une provision préalable, suffisante et disponible ou sur un compte clôturé ;

• 2. Celui qui a retiré après l’émission d’un chèque tout ou partie de la provision avec l’intention de porter atteinte aux droits d’autrui ;

• 3. Celui qui, de mauvaise foi, a fait opposition au paiement d’un chèque ;

• 4. Celui qui a contrefait ou falsifié un chèque ;

• 5. Celui qui, en connaissance de cause, a fait usage ou tenté de faire usage d’un chèque contrefait ou falsifié ;

• 6. Celui qui, en connaissance de cause, a accepté de recevoir ou endossé un chèque contrefait ou falsifié ».

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- Pour le bon usage du chéquier

- Le chèque peut être payable au domicile d’un tiers, soit dans la localité où le tiré a son domicile, soit dans une autre localité, à condition toutefois que le tiers soit banquier.
- Le chèque dont le montant est écrit à la fois en toutes lettres et en chiffres vaut, en cas de différence, pour la somme écrite en toutes lettres.
- Le chèque dont le montant est écrit plusieurs fois, soit en toutes lettres, soit en chiffres, ne vaut, en cas de différence, que pour la moindre somme.
- L’endossement doit être inscrit sur le chèque ou sur une feuille qui y est attachée (allonge). Il doit être signé par l’endosseur.
- L’endossement peut ne pas désigner le bénéficiaire ou consister simplement dans la signature de l’endosseur (endossement en blanc). Dans ce dernier cas, l’endossement, pour être valable, doit être inscrit au dos du chèque ou sur l’allonge.
- Le chèque émis et payable dans le même pays doit être présenté au paiement dans le délai de huit jours.
Le chèque émis dans un autre pays que celui où il est payable doit être présenté dans un délai, soit de vingt jours, soit de soixante-dix jours, selon que le lieu d’émission et le lieu de paiement se trouvent situés dans la même ou dans une autre partie du monde.

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- Ce qu’il y a à connaître sur le chèque barré

- Le tireur ou le porteur d’un chèque peut le barrer avec les effets indiqués dans l’article suivant.

• Le barrement s’effectue au moyen de deux barres parallèles apposées au recto. Il peut être général ou spécial.

• Le barrement est général s’il ne porte entre les deux barres aucune désignation ou la mention « banquier » ou un terme équivalent ; il est spécial si le nom d’un banquier est inscrit entre les deux barres.

• Le barrement général peut être transformé en barrement spécial, mais le barrement spécial ne peut être transformé en barrement général.

• Le biffage du barrement ou du nom du banquier désigné est réputé non avenu.

Un chèque à barrement général ne peut être payé par le tiré qu’à un banquier ou à un client du tiré. Un chèque à barrement spécial ne peut être payé par le tiré qu’au banquier désigné ou, si celui-ci est le tiré, qu’à son client. Toutefois, le banquier désigné peut recourir pour l’encaissement à un autre banquier.

Un banquier ne peut acquérir un chèque barré que d’un de ses clients ou d’un autre banquier. Il ne peut l’encaisser pour le compte d’autres personnes que celles-ci.

Un chèque portant plusieurs barrements spéciaux ne peut être payé par le tiré que dans le cas où il s’agit de deux barrements dont l’un pour encaissement par une Chambre de compensation.

Le tiré ou le banquier qui n’observe pas les dispositions ci-dessus est responsable du préjudice jusqu’à concurrence du montant du chèque.


    • AccèsBanque

Accès Banque est le fruit d’un partenariat de nombreux professionnels du métier. Elle veut assurer un service de qualité pour sa clientèle. En dehors du service aux particuliers, elle a voulu se démarquer de ses concurrents, et a orienté son offre vers un créneau qui, souvent est exclu du système bancaire présent à Madagascar, à savoir les micros, les petites et moyennes entreprises, connues communément sous le nom de PME. Elle offre un service de proximité, donnant à divers statuts de personne la possibilité de gérer leur argent via un service bancaire. 3 agences, se situant respectivement dans les quartiers d’Andavamamba, d’Andraharo, et d’Antaninandro, sont déjà opérationnelles en attendant l’ouverture de son siège officiel à Antsahavola et une autre agence à Ambohibao.

Offres

3 services sont offerts pour répondre aux besoins de la clientèle :

• Un compte à vue pour les versements ou les retraits d’espèces, pour effectuer les opérations avec chèque ou effets de commerce et pour des virements internes ou externes.

• Un compte épargne pour un besoin d’économie ou de prévoyance

• Un compte de dépôt pour fructifier les fonds disponibles

Facilité de procédure

Accès Banque facilite la démarche d’ouverture de compte pour les personnes qui veulent souscrire à son service. Pour les particuliers, l’ouverture d’un compte à vue ou d’un compte épargne consiste juste à présenter un original de la pièce d’identité et à remettre un certificat de résidence de moins de 3 mois. L’agence se charge de prendre la photo pour identification.

Accessibilité

Les services d’Accès Banque sont accessibles à toutes les bourses si nous ne citons que le frais de tenue de compte qui est de 1 000 MGA pour les particuliers et les associations, et 4 000 MGA pour les entreprises. Par ailleurs, aucun dépôt n’est requis à l’ouverture, le compte est immédiatement opérationnel après remise des pièces nécessaires.


    • BNI - CA : Les jeunes au cœur de la cible

BNI MADAGASCAR offre une multitude de produits pour sa clientèle. Si la plupart de ses concurrents se limitent aux produits pour les particuliers, les associations et les sociétés, BNI a élargi son portefeuille en s’adressant à une catégorie souvent laissée en marge : les étudiants et les jeunes.

Compte étudiant

Le compte étudiant est ouvert à tous les étudiants en cursus supérieurs justifiant de son statut. Il leur permet de faciliter leur gestion d’argent mais également de préparer leur avenir en leur permettant de faire une épargne.
Pour ce faire, il suffit de rassembler toutes les pièces nécessaires pour constituer le dossier d’ouverture et d’approcher une agence de proximité :

• Une carte d’étudiant ou une attestation d’inscription

• Un certificat de résidence

• Deux photos d’identité

• Une photocopie légalisée de la pièce d’identité

• Une autorisation parentale

• Un acte de tutelle ou une ordonnance de tutelle

• Et le versement d’une somme modique de 10 000 MGA pour alimenter le compte

Un mineur peut bénéficier de ce service en joignant en sus

• Une copie de l’état civil de l’étudiant ou du livret de famille certifié conforme

• Une photocopie de la pièce d’identité du tuteur

• Deux photos d’identité du tuteur

• Une fiche de paie du mois écoulé et d’une déclaration sur l’honneur de revenu du tuteur

Le titulaire d’un compte étudiant est dispensé du frais de tenue de compte et dispose gratuitement d’une carte bancaire pour faciliter ses opérations de retrait.

Offre jeunes

Pour les jeunes qui ont passé la période des bancs de l’université, qui sont déjà actifs professionnellement ou non, la BNI MADAGASCAR leur offre la possibilité de disposer d’un compte qui correspond à leur profil. Grâce à ce compte jeune, les personnes âgées de 21 à 29 ans peuvent gérer tranquillement leur argent, opter pour une épargne et bénéficier d’un crédit à taux allégé.

Le service est offert à un tarif réduit (2 000 MGA au lieu de 3 540 MGA) et est accompagné d’un outil de gestion à distance, informatisé, ELIONET. Les intéressés peuvent disposer de ce compte avec 0 MGA si le salaire y est domicilié sinon un premier dépôt de 50 000 MGA suffit.

Avec toutes ces offres, la BNI MADAGASCAR donne la liberté et l’opportunité aux jeunes de choisir leur voie.


- Les mouvements bancaires

Une souscription au service bancaire permet à un client de bénéficier des services rattachés à son compte mais également d’effectuer différents mouvements y afférents. Ces mouvements bancaires regroupent toutes les sorties et les entrées de fonds dans un compte. Il existe deux types d’opérations : l’une réalisée par le titulaire du compte tels que le dépôt ou le retrait en espèce, le versement ou le paiement par chèque, l’émission ou la réception de virement, les prélèvements, le transfert à l’étranger, et l’autre exécutée par la banque moyennant son service.

Opérations au guichet

Certaines opérations restent très courantes au guichet de la banque telles que le dépôt ou le retrait en espèce, le versement ou le paiement par chèque.

L’affluence y est variable, et reste fonction de certaines périodes et de la localisation de l’agence. Si l’agence se situe près d’une zone commerciale ou industrielle, les opérations enregistrées sont importantes en première heure d’ouverture de l’agence et entre les tranches horaires de midi à quatorze heures. Par contre, une agence se trouvant dans un endroit fréquenté tel que Analakely connaît presque une affluence constante.

Opérations aux GAB ou DAB

Les opérations réalisées aux guichets ou distributeurs automatiques sont accessibles moyennant une carte bancaire. La plupart des banques propose ce produit suivant un profil déterminé de sa clientèle, allant d’une simple carte de retrait à une carte de paiement voire même une carte de crédit. Celles qui n’en disposent pas encore l’inscrit dans la liste de leurs projets. Si la fonction d’un distributeur automatique se limite à la distribution de billets de banque, le guichet par contre permet une multitude de services tels que le retrait, la consultation de solde, le virement, la commande de chéquier, la consultation des derniers mouvements effectués. Cette opération permet au titulaire d’une carte bancaire d’accéder à tout moment au service bancaire. Néanmoins, les banques qui proposent ce genre de service doivent s’assurer de la disponibilité et de la fonctionnalité de leurs matériels à cause des aléas de la technologie.

Virements et prélèvements

Le virement bancaire est une opération d’envoi ou de réception d’argent entre deux comptes bancaires se trouvant dans une même banque ou dans des banques différentes. Il peut être domestique, se situant au niveau d’un même espace géographique ou transfrontalier c’est-à-dire au-delà de cette limite et peut s’effectuer de manière ponctuelle ou permanente. Un virement bancaire doit toujours être initié par le titulaire du compte à débiter. Ce mode de paiement permet de payer, régulièrement à date fixe, des sommes qui ne varient pas.

Contrairement au virement bancaire, le prélèvement bancaire est effectué par le bénéficiaire avec l’accord du débiteur. Il correspond aux créances à échéances régulières et à montants variables. Ce mouvement bancaire doit faire l’objet d’un contrat entre le débiteur, son banquier et le bénéficiaire. Il mentionne l’identité des parties, le compte à prélever, les dates et le montant convenu.

Quels que soient les types d’opérations effectuées, leur enregistrement atteint le pic en fin du mois, période de paie. Les employés des zones franches ou les fonctionnaires ne disposant pas de carte bancaire accourent à leur banque, font la queue devant le guichet pour récupérer leur solde. La file d’attente pour accéder aux guichets distributeurs se fait longue, et les fournisseurs de divers services perçoivent leur paiement au moyen d’un virement ou d’un prélèvement mensuel.

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