- Zafy Albert et les autres membres de l’ opposition ont été ; une fois de plus, privés de réunion
La rencontre entre membre de l’opposition et les Tananariviens au Tranompokonolona Analakely a avorté hier faute d’autorisation émanant de la préfecture de Police d’Antananarivo. Pourtant, les personnalités clés de l’opposition ont été vues sur place, entre autres, Professeur Zafy Albert, Marson Evariste, Betiana Bruno, Raharinaivo Rasamoely.
Un responsable de l’opposition, Tabera Randriamanantsoa, a essayé de négocier avec la préfecture mais en vain. Les membres de l’opposition ont pensé qu’une autorisation de la commune leur suffisait pour leur manifestation à l’intérieur du Tranompokonolona d’Analakely. Daniel Ramaromisa a expliqué aux personnes venues assister à la rencontre que celle-ci devrait être reporté faute d’autorisation de la Préfecture. Le professeur Zafy Albert a alors invité l’assistance à quitter la salle. Les membres de l’opposition présents sur place ont promis de continuer leur lutte, sans donner de précision sur la suite de leurs mouvements.
Quelle liberté ?
En tout cas, plus d’uns s’interrogent sur cette nécessité pour les gouvernants de bâillonner l’opposition. Or cette opposition tente apparemment de demeurer dans la légalité en demandant une autorisation de réunion. À en croire ses dirigeants, la Commune urbaine lui a ouvert les portes du Tranompokonolona d’Analakely. Mais cela ne suffit donc pas. Il faut reconnaître que la capitale est régie par deux entités : la Commune urbaine qui ne peut pas décider toute seule et la Préfecture de police. Cette dernière a donc le dernier mot pour tout ce qui a trait à une réunion publique, pour ne pas dire tout ce qui concerne l’opposition.
Sachant que la Préfecture est un démembrement de la Primature et du gouvernement, c’est donc le gouvernement qui ne veut pas que l’opposition se réunisse. La liberté de réunion n’est donc pour lui qu’un vain mot.
