Lors d’une présentation faite par le Premier ministre mauricien Navin Ramgoolam au parlement mauricien vendredi dernier, il a été évoqué que la Banque Mondiale a accepté de prêter main forte pour faire des enquêtes sur le trafic. D’après Navin Ramgoolam, un Mauricien à Madagascar et un ancien ministre mauricien auraient échangé un appel téléphonique le 27 mai 2011. L’aide de la Banque Mondiale consiste à faire un audit financier des trafiquants.
À titre de rappel, 6 containeurs de bois de rose de Madagascar ont été interceptés à Maurice l’année dernière. D’après les enquêtes menées par le Bianco (à Madagascar) ainsi que la brigade anti-drogue et anti-contrebande de l’île Maurice, la personne qui a fait transiter ces marchandises à l’île Maurice n’est qu’un homme de paille des politiciens. Cette personne passerait généralement trois fois par an à Madagascar. Malgré l’avancement des enquêtes, Navin Ramgoolam annonce qu’aucun nom ne sera divulgué tant que l’enquête reste en cours. À part la Banque Mondiale, l’île Maurice a fait appel aussi à une grande société étrangère pour accélérer le processus. Des investigations sont déjà menées en Chine et en Hong Kong.
Recueilli par Vonjy
