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Politique

Conjoncture politique

L’opposition, prête à dialoguer

mercredi 11 juillet 2007 |  280 visites  | Eugène R.

De son retour d’Accra, le président de la République a réiteré devant la presse, son intention de réunir les partis politiques, tant des pro-régimes que de l’opposition. Jusqu’à maintenant, aucune réunion y afférente ne s’est tenue. Des partis politiques s’impatientent de voir se concrétiser ce projet présidentiel. Les partis d’opposition sont unanimes quant à la nécéssité de cette concertation ou de ce dialogue avec le pouvoir. « Nous, au sein de l’Union des Forces Nationales (UFN), nous sommes prêts à dialoguer. », a souligné le pasteur Richard Andriamanjato. Lui qui a précisé qu’aucune rencontre n’a eu lieu jusqu’à présent entre cette plateforme d’opposition et le président Marc Ravalomanana. Par ailleurs, le secrétaire national de l’AREMA Pierre Houlder Ramaholimasy a exprimé la disponibilité de son parti à dialoguer avec le pouvoir. « L’AREMA n’a jamais sollicité une rencontre avec le président de la République. Par contre, nous avons lancé un appel au FFKM pour qu’il intervienne en vue d’un dialogue entre le pouvoir et l’opposition en général. », a expliqué ce numéro Un de l’ancien parti majoritaire. La nouvelle formation politique USDM, elle aussi, n’y pose pas de problème. « Nous sommes prêts à dialoguer pour l’intérêt supérieur de la Nation ! », devait indiquer le député Saina Michel, son sécrétaire national.

Dialogue « sérieux »

Cependant, des partis politiques de l’opposition ont émis des conditions pour que ce dialogue aboutisse à quelques chose de concret pour la Nation. « S’il s’agit de nous dispenser des formations dans le cadre de ce que le président de la République appelle la professionnalisation des partis politiques, nous ne sommes pas partants. », a prévenu un membre du parti AVI. « Que le président Marc Ravalomanana professionnalise d’abord ce TIM miné par une crise interne », a martelé ce membre du bureau politique du « Asa Vita no Ifampitsarana ». Pour sa part, le pasteur Richard Andriamanjato aspire à un dialogue « sérieux » « pour ne pas perdre inutilement le temps ».

Le secrétaire national de l’AREMA Pierre Houlder Ramaholimasy a été plus explicite quant à ce qui devrait être l’ordre du jour d’un « dialogue pouvoir-opposition ». Selon lui, la revision du code électoral, la mise en place d’une commission nationale électorale indépendante, la mise en place de la Haute Cour de Justice, l’exercice de la libérté d’expression et d’opinion, l’accès de l’opposition aux médias publics, la réconciliation nationale... devraient figurer au menu de cette concertation politique. « Dialoguer n’est pas forcement négocier des places au sein du gouvernement », a précisé Pierre Houlder.

Bref, l’opposition est prête à dialoguer avec le pouvoir, mais elle pose déjà quelques conditions pour éviter une perte de temps. La balle est dans le camp du président Marc Ravalomanana.

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