« Nos enfants et nos jeunes font face à une multitude de pressions exercées sur eux par les médias, leurs pairs, la pauvreté, les pratiques traditionnelles et la violence (morale, sexuelle ou verbale). Ils ont besoin d’acquérir les connaissances qui leur permettent d’y faire face ! surtout face au VIH/sida. Et pour cela, l’école est le meilleur environnement pour obtenir a ces connaissances ». C’est ce qu’a déclaré Monique-Andreas Esoavelomandroso, secrétaire général de la Commission de l’Océan Indien lors de l’ouverture d’un atelier qui a eu lieu à Quatre Bornes (Ile Maurice). Il s’agit d’un atelier qui a pour objet d’examiner ensemble les politiques d’éducation sexuelle en milieu scolaire.
24 responsables dans le domaine de l’éducation et du VIH/sida venus des Comores, de Maurice, de Seychelles, et de Madagascar y participent.
Après cet atelier, les pays de l’Océan Indien pourront identifier les grandes lignes pour un ou des modules d’éducation sexuelle en milieu scolaire en matière de VIH/Sida, des modules qui prennent en compte les spécificités de chaque pays tout en renforcant les compétences des jeunes. 100 enseignants de la région seront formés pour constituer ensuite un pool de formateurs de leurs pairs enseignants dans leurs pays respectifs. A Madagascar et même dans tous les pays , les jeunes et les moins jeunes sont les groupes les vulnérables et plus exposés au risque de transmission du Vih/Sida. Le taux de prévalence de cette maladie est de 0,6% chez les jeunes hommes de 15 à 24 ans est de 0,3 chez les femmes de la même tranche d’âge (situation en fin d’année 2005).
Dans la zone de l’Océan Indien, les taux parlent d’eux mêmes. 25 Comoriens sur 100 vivent avec le VIH, 25 Réunionnais sur 10.000, 1 Seychellois et 5 Malgaches sur 1000 et plus d’un Mauricien sur 100. Face à cette situation, la lutte contre le Sida devrait être accentuée sur les jeunes en milieu scolaire du fait qu’ils sont nombreux à fréquenter les écoles.
Recueilli par Herimanda R.
