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Antananarivo | 02h20
 

Editorial

L’érection des hommes de paix ?

lundi 26 juillet 2010 |  2698 visites  | Ndimby A.

Il y a deux semaines, notre édito prévoyait le développement de dynamiques nationales et internationales tendant vers une sortie de crise, et qui risquaient de laisser les faucons et les vrais sur le quai de leur extrémisme. La fin de la semaine dernière a confirmé ces efforts de construction au-dessus de l’esprit partisan des clans. Et il faudrait être bien naïf pour croire que c’est le hasard qui a mis dans la même période du mois de juillet, avant la visite de Joaquim Chissano et à quelques jours de l’atelier Dinika Santatra, toutes ces tentatives d’unifications au sein de la société civile et de la classe politique ; les visites de la SADC et de l’Union européenne ; et les remontrances de Jean-Marc Châtaignier le 14 juillet.

La société civile s’est enfin fédérée au sein de la Coordination nationale des organisations de la société civile (CNOSC), regroupant dans une volonté de neutralité la tendance plutôt légaliste et celle plutôt favorable à la Haute autorité de transition (HAT), ainsi que le KMF-CNOE. Une vingtaine de politiciens désireux d’échapper au schéma réducteur et inefficace des quatre mouvances a créé un « espace de concertation » de politiciens, avec entre autres le TIM modéré Raharinaivo Andrianantoandro. Le groupe des ray aman-dreny mijoro, malgré des accointances avec le parti AVI de Ratsirahonana, gagne de plus en plus de crédibilité. Des cercles influents, constatant l’incapacité de Andry Rajoelina à redresser la barre de cette transition désastreuse après y avoir plongé le pays de force, commencent à réfléchir à un « homme providentiel ». L’ancien juge à la Cour internationale de justice de la Haye Raymond Ranjeva a déjà donné quelques interviews pour faire comprendre qu’il se tenait à la disposition de la République, ce qui a provoqué des courants favorables dans l’opinion publique, mais quelques grincements de dents chez les griots hâtifs.

Dans ce contexte où les efforts de recherches de solution s’activent, Joaquim Chissano est donc de retour pour une énième mission à Madagascar. Alors que ce voyage était prévu et annoncé depuis des semaines, le Président de la HAT trouve le moyen d’aller se promener à Mahajanga, pendant que le médiateur nommé par la communauté internationale est à Antananarivo pour aider à la résolution d’une crise de 18 mois pourtant provoquée par l’ancien DJ lui-même. À se demander si ce dernier, dans sa grande maturité avérée, est conscient de ses responsabilités dans la situation actuelle. On se souvient que quand une artiste vazaha comme Nadiya a pointé le bout de son joli minois à Madagascar en Juin dernier, l’Excellence made by kalachnikov s’est précipité pour la recevoir au Palais d’Etat. Quant aux diplomates mandatés par le Groupe international de contact (donc représentant l’ensemble de la communauté internationale), ils peuvent donc poireauter : dans certaines mentalités qu’on se retiendra de commenter, le chef montre son statut en faisant attendre les autres. « Ray aman-dReny de tous les Malgaches » hono e…

Mais il ne faut cependant pas en vouloir à Andry Rajoelina de chercher des prétextes fallacieux pour ne pas rencontrer Joaquim Chissano. Le Directeur de la communication de la Haute autorité de la transition (HAT) ayant révélé dans le dernier rapport de Reporters sans frontières que « les Africains se coupaient la tête avec des coupe-coupe », le Grand Hâtif a sans doute préféré s’éloigner pour éviter les risques. Mais plus sérieusement, il y a vraiment une hiérarchie des priorités étonnante chez Andry Rajoelina, jeune homme qui s’est retrouvé par hasard à la tête de l’Etat sans que rien ne l’y ait préparé, ni cursus académique, ni passé politique, ni envergure nationale ou internationale. Ceci explique sans doute le nombre d’entreprises en faillite et de personnes qui ont perdu leurs emplois du fait de son putsch. Les auteurs de la « révolution orange à la sauce malgache » resteront dans l’histoire l’illustration de l’adage qui dit qu’il est facile de détruire, mais difficile de construire.

Pourquoi pas une transition sans Rajoelina ?

Il y a près d’un an, j’avais donné ce qui semble toujours être à mon sens la seule solution pour donner à la Transition une chance de réussite : que Andry Rajoelina se retire de la gestion de ladite transition. Ainsi, l’année dernière, j’écrivais ceci : « Tant que Andry Rajoelina restera à la tête de la Transition, celle-ci ne bénéficiera jamais de la sérénité nécessaire, et ses adversaires politiques ne manqueront pas la moindre occasion pour lui mettre des bâtons dans les roues, même si au final c’est le pays qui va en souffrir. (…) La seule solution qui nous paraît possible au nom du fameux ISN est un retrait volontaire de Andry Rajoelina de la gestion de la Transition. Cela permettrait de faire sauter un grand nombre de verrous psychologiques » (le canard et le navet, 30 novembre 2009). Pour sa part, au nom de la paix, le Président Ravalomanana s’était déjà engagé avec sagesse à ne pas participer à la Transition lors du Sommet de Maputo, et je m’étonne que certains zanak’i Dada continuent jusqu’à présent à dire et à croire que la seule solution à la crise est le retour immédiat de l’ancien Président au pouvoir. Mais il faut dire que les manquements à la parole donnée et signée de la part de la mouvance Rajoelina ne peuvent qu’encourager les autres à oublier la leur.

Un retour en arrière sur les crises politiques malgaches fait clairement apparaître un point : une transition politique n’a de chances de réussir que si le détenteur officiel du pouvoir accepte de le remettre, ce qui limite les réactions violentes de ses partisans et les effets pervers de leur frustration. En mai 1972, le Président Tsiranana avait remis les pleins pouvoirs au général Ramanantsoa, tout en restant Président de la République (jusqu’à sa défaite au référendum d’octobre 1972). En octobre 1991, le Président Ratsiraka accepte de partager le pouvoir avec l’opposition par le biais de la Convention de Panorama. En septembre 1996, le Président Zafy accepte la procédure d’empêchement manœuvrée en sous-main par son Premier ministre, et qui aboutit à la désignation de ce dernier par la Haute cour constitutionnelle (HCC) en tant que Chef d’Etat par interim.

La route vers une sortie de crise par le haut pourrait donc prendre la forme suivante. Primo, laisser une solution malgacho-malgache se dessiner en rassemblant toutes les bonnes volontés au sein de la classe politique, de la société civile et de l’armée. Ce schéma contentera les pseudos et vrais nationalistes, irrités à tort ou à raison des atermoiements de la communauté internationale. Une fois encore, dans la mesure où il est impossible de rapprocher les extrêmes, la solution passe par une formation de masse critique au sein des modérés. Et tant pis pour les extrémistes, dont il faudra bien se passer un jour s’ils ne peuvent se défaire de leur volonté d’obstruction, et cela est valable pour les quatre chefs de mouvance : Ny baolina tsy miandry marary (na saina, na vatana)... Secundo, trouver un Président de transition qui soit plus digne et plus apte que l’actuel, et convaincre Andry Rajoelina de céder la place. Tertio, tracer une feuille de route claire, consensuelle et inclusive des principales forces politiques en présence, et s’y tenir, contrairement aux multiples feuilles de route bricolées par l’actuelle transition, qui aime à rendre élastique son temps de présence sous les pis de la vache à lait. Et quarto, mettre ce schéma malgacho-malgache dans la balance pour obtenir le soutien international pour l’organisation des élections.

Bien entendu, le secundo va poser problème. L’ego hypertrophié de Andry Rajoelina va le pousser à se maintenir envers et contre tout, pour tenter de gommer l’impression calamiteuse qu’il risque de laisser dans l’Histoire. Sans oublier qu’après avoir été privé de 14 juillet, il caresse sans doute l’espoir de participer à l’Assemblée générale de l’ONU en septembre prochain dans des conditions moins rocambolesques que celles de l’année dernière. Une solution possible serait alors de remettre au goût du jour l’esprit de la Convention du 31 octobre 1991, et laisser un Président inaugurer les chrysanthèmes, tandis que le pouvoir exécutif et la représentation de Madagascar sur la scène internationale seraient concentrés entre les mains du Premier ministre, qui devrait être de consensus. Pour le pays, sortir de cette crise maintenant serait d’un intérêt vital, et on ne parle pas ici de Camille.

Cependant, Monsieur Rajoelina aime tellement qu’on l’appelle Président, et ses supporters aiment tellement se promener dans les voitures de luxe et les forêts de bois de rose, que les uns et les autres s’accrochent au pouvoir, malgré une absence latente de compétence, et donc de performance dans les résultats socio-économiques actuels, ainsi que dans la recherche politique de sortie de crise. Quand l’intérêt supérieur de la Nation devient moins important que celui de la ration, la visibilité des politiciens malgaches prend la forme de mes œufs du matin : brouillés.

21 commentaires

Vos commentaires

  • 26 juillet 2010 à 07:56 | sam2009 (#184)

    Mr. Dimby

    Jamais de transition sans SEM Andry Rajoelina./

    We need neither « black » nor « white » horses./

    Et pourquoi pas la dissolution de 3 mouvances ?

    L’entetement de 3 mouvances et l’arrogance de son R8... go for it...

    Vivement les dinikaS dans toutes ses formes

    • 26 juillet 2010 à 08:52 | elena (#3066) répond à sam2009

      Oui, excellente idée pourquoi pas dissolution des 3 mouvances,si ça peut faire avancer les choses et nous sortir de cette crise aux conséquences surtout économiques.

      Mais surtout plus jamais de transition avec le SQM Andry Rajoelina,son arrogance,son entêtement et ses 40 voleurs:nouveau guide touristique de Madagascar.Nouveau non,ça fait plus de 15 mois que ça dure.

      Il faudra bien que ça s’arrête mais quand ????

    • 26 juillet 2010 à 13:55 | racynt (#1557) répond à elena

      Je ne voix pas trop en quoi la dissolution des 3 mouvances peut apporter une solution à la crise , mais d’un autre côté il est vrai qu’à chaque fois qu’il y en a un parmi eux qui commencent à vouloir négocier pour chercher une voie afin de résoudre cette crise, les mouvances les expulses illico alors il faut savoir s’ils veulent vraiment dénouer la crise ou pas .

  • 26 juillet 2010 à 08:43 | diego (#531)

    Bonjour,

    Madagascar a beaucoup d’hommes d’Etat, mais beaucoup n’ont pas des couilles entre les jambes.

    On a entendu la voie de Raymond Ranjeva que beaucoup disent un homme d’Etat ! Si j’étais un politicien je retiens seulement qu’un Marcel du nom était ministre de la défense de Ratsiraka, ministre des Affaires Etrangères de RAVALOMANANA. N’avait rien venir ve ? Je ne suis pas un politicien….

    MAPUTO était perfectible…..tout est perfectible….maintenant, on va chercher des solutions Malgaches ? Bonne chance !

    Je me rappellerai toujours les dires d’un diplomate au cours de notre conversation :
    - ”…les politiciens Malgaches ne cherchent pas à développer leur pays, mais ils veulent surtout savoir qu’est-ce qu’ils vont obtenir pour eux dans toutes négociations…..”. Cela promet !!!

    Et avec une mentalité comme cela, les Malgaches sauront-ils trouver une sortie de crise la tête haute pour tout le monde ?

    On cherche l’homme providentiel ? Cet homme là, s’il existe à Madagascar, doit nous dire et haut et fort qu’il y a eu un COUP D’ETAT et que ce n’était pas bien….en suite, que la TRANSITION ne doit pas passer par RAJOELINA…..

    On va finir par arriver à convaincre que nos politiciens :

    - QU’ILS MERITENT MIEUX QUE RAJOELINA, UN AUTRE CHEF, que maintenant le sale boulot est fait, place aux gens d’EXPERIENCES…

    - il ne faut pas avoir honte de le dire haut et fort, IAVOLOHA est une place pour UNE FEMME ou UN HOMME ELU DU PEUPLE…

    Je continue à dire et à penser que RATSIRAKA et RAVALOMANANA et ZAFY sont incontournables. Pire, pour ceux qui veulent se présenter à une élection présidentielle, ces trois hommes sont aussi et encore les hommes politiques qui sont toujours populaire dans le pays. Et oui, nous oublions souvent que 70% d’entre nous sont toujours là et personne ne pourra prédire comment ils vont voter….un homme nouveau ? A voir.

    Vive l’élections et qu’on ne disqualifie personne.

    Je me suis permis de dire qu’on devrait recevoir et bien comme il faut l’ex président Mozambicain, ce n’est qu’un savoir vivre….mais RAJOELINA n’était même pas là, et il veut qu’on l’appelle PREZIDA ? Qu’on lui confie l’Etat, le pays, la NATION ?

    • 26 juillet 2010 à 09:39 | meloky (#637) répond à diego

      C’est tout simplement pour la phase très courte de la transition, L’homme fort est bel et bien là pour asssurer la marche vers la 4ème République, mais non pas son premier Pdt ! Alors, ces sont les anciens Pdts qui font des obstacles et des vrais assassins de ses peuples qui s’empauvrissent sérieusement !!!!!!!

    • 26 juillet 2010 à 10:16 | vazaha taratasy (#1076) répond à diego

      Et si on appelle Joyendet (l"ex ministre de la coopération Français) pour diriger la transition à la place de son poulain (lapin) et ses clics. Sinon changer M. Chissano par un blanc : c’est à cause de la couleur de sa peau que Andry et les Hat ne veulent pas les écouter.

    • 26 juillet 2010 à 14:51 | diego (#531) répond à vazaha taratasy

      Vazaha taratasy,

      Et voilà !!!!!!

      Mais je me permets de vous corriger mon Vazaha taratasy, un bon jouer restera un bon jouer quelque soit le terrain où on va le faire jouer et quelque soit ses adversaires et surtout quelque soit ses coéquipiers.

      - et oui, un bon joueur reste un bon jouer….

      La HAT et son chef ? Non seulement ils ne sont pas bons joueurs, mais en plus n’ont aucun savoir vivre.

      On ne peut pas vouloir diriger un pays et envie de rester à sa tête et en même temps IGNORER ceux qui veulent vous aider….faire semblant qu’il n’y a pas des problèmes, ou qu’il n’y a pas ou plus de crise est un comportement non seulement irresponsable, PIRE ENFANTIN….

      Voilà, à quoi ressemble la HAT et son petit chef, ce ne sont que des ENFANTS. Ils n’ont pas pu prévoir les réactions de leurs collègues politiciens, et en même temps n’ont pas pu pas deviner commet la Communauté Internationale allait réagir, PIRE, ils croyaient que les Malgaches allaient les adopter sans broncher CES POLITICARDS….

      Mr. Joyandet était ministre de la Coopération minable pour la France, il avait sans doute fait croire à RAJOELINA qu’il pouvait être président sans avoir été elu, et OUI, Mr. Joyandet est parmi ces politicards Français qui sont encore complètement restés dans les années 60.

      J’aime bien parier et peut-être que je veux parier, mais alors si je le ferai, je parierai sur un BON CHEVAL….un bon cheval en politique en ce qui concerne Madagascar s’appelle :

      - RATSIRAKA, RAVALOMANANA, ZAFY….les autres ? Attendons voir…..allons voter, vous allez avoir des surprises…….ces trois hommes, vous n’allez pas les débarrasser comme cela, ils nous font savoir depuis un an non ??????

    • 26 juillet 2010 à 17:30 | Tanindrazana (#3224) répond à diego

      Mr Ndimby, tout etait clair depuis le debut. Malheureusement, le monsieur de la HAT, ambitieux et incompetent qu’il est, n’a ni la hauteur, ni la valeur, ni la morale d’un vrai dirigeant. Il a ete toujours dit qu’il est malade et c’est tout a fait la verite car il est sans vergogne, sans savoir vivre, sans scrupule. Il ne connait rien de la diplomatie, ni de la gestion economique et fianciere, ni de la valeur culturelle malgache, ni meme de sa specialite de DJ. C’est un fou malade de grandeur et de gain, un irresponsdable, un menteur et un tare malintentionne. Il ne verra que lui et sa clique. Le peuple, ca commence par son interet a lui et ses proches. Il s’en fout completement de votre poche ou de ce que vous allez manger ce soir ou demain. C’est un manipilateur proche d’un vrai magicien maladroit qui joue avec la confiance des gens. Bref, apres une annee et plus, tout s’etait avere et cela de facon sans tergiversation pour conclure qu’on n’a pas du tout besoin de celui-ci pour reussir, pour developper notre pays. Au contraire, sa presence signifie echecs calamiteux et bordels incontrolables. Alors, une transition sans Rajoelina est plus que viable et meme que, dans un eventuel futur, sa presence nous rapelera une autre catastrophe.

    • 27 juillet 2010 à 03:20 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à diego

      diégo

      pour vous faire plaisir :

      « on » parle de coup d’Etat « judiciaire » ,l’accession au Pouvoir de Monsieur Marc Ravalomanana,en 2001/2002.

  • 26 juillet 2010 à 10:00 | Rainivoanjo (#1030)

    « Raymond Ranjeva a déjà donné quelques interviews pour faire comprendre qu’il se tenait à la disposition de la République, ce qui a provoqué des courants favorables dans l’opinion publique, mais quelques grincements de dents chez les griots hâtifs » : dire cela, c’est comme dire après la pluie, il y a le beau temps. Bien sûr qu’il y a toujours des courants favorables dans l’opinion publique mais quels courants ? Et les opinions défavorables, vous y avez pensé ? Qu’est ce qu’il a fait de spécial pour « mériter » qu’on lui propose le gouvernement de transition ? Quelle expérience de gestion au niveau national a-t-il eue ? Vous croyez vraiment que les Malgaches dans leur immense majorité ne font aucun lien entre lui et l’affaire de la banque centrale de Manakara ou encore de l’ancien ministre des AE ?

    • 26 juillet 2010 à 11:00 | Rakitoza (#689) répond à Rainivoanjo

      Rainivoanjo : ianao angaha anisan’ilay « griot n’i HAT » voaresaka ?

    • 26 juillet 2010 à 11:16 | Rasoa (#1122) répond à Rakitoza

      Eny ho aho Rakitoza -

      Mampmé mihitsy ilay rainivoanjo io - Asa na fantany hoe inona no mba vitan-dRadomelina tamin’ny fireneny afa-tsy nanisy « carreaux » ny tunnel ary nanisy soratra hoe « Antananarivo » tery Ampamarinana.

      Hay moa ka diso aho - Nisy zava-bitany be dia be adinoko : Nandoro ny tanànan’Antananarivo (RNM - MBS - Magro rehetra - nitondra ny foza jamba niaka-dapa mba ho faty etsetra..)

      Koa noho izany dia lazaiko etoana fa nivadika sauce voanjo i Rainivoanjo ary difotra anaty kitoza sy masikita sa ???? lasa « griotte » atao anaty cornet !!! Raha mbola misy mividy glace sa mbola tsy ririnina tsara moa izao ?

    • 26 juillet 2010 à 14:12 | racynt (#1557) répond à Rainivoanjo

      « Qu’est ce qu’il a fait de spécial pour « mériter » qu’on lui propose le gouvernement de transition ? Quelle expérience de gestion au niveau national a-t-il eue ? »

      Tiens ça tombe bien que Rainivoanjo pose ces genres de questions parce que j’aurai aimé poser les même questions envers Rajoelina, qu’a t-il fait de spéciale pour mériter cela lui aussi ? J’ai beau fouillé un peu partout mais tout ce qu’il a fait de spéciale c’était plutôt de plonger Madagascar dans le gouffre en provoquant la crise politique qui a générer des dizaines de milliers de pertes d’emplois et faillites d’entreprises.

      Et quelle expérience de gestion au niveau national ? Il n’y a qu’à voir le désastre économique en ce moment pour voir à quel point le TGV est expert en gestion au niveau national

    • 26 juillet 2010 à 15:00 | Rainivoanjo (#1030) répond à racynt

      (1)Personne n’a dit qu’il mérite d’être là où il est.

      (2)Il a eu le grand mérite d’avoir chassé ra8 du pouvoir, ce qui n’est pas le cas de tous ses Tia Tanindrazana de pacotille, composé entre autres de dilapideurs de biens publics et autres exilés qui ont fui la justice en 2002

      (3)D’autres, dans d’autres pays, ont été bien élus et choisis par une majorité de leurs électeurs, mais cela n’a pas empêché des millions de licenciés, par exemple aux Etats-Unis et l’Angleterre se prépare à mettre à la porte des centaines de milliers de fonctionnaires à la rue ; mais cela, des cerveaux comme le votre sont incapables de comprendre !

    • 26 juillet 2010 à 17:01 | kakilay (#2022) répond à Rainivoanjo

      Depuis quand chassé du pouvoir ra8 est un but en soi. N’avez vous jamais compris qu’en fanorona (pour rester malgacho-malgache) un paika ne suffit pas ?

      Connaissez-vous la chanson : paika ray ve de mba ho ampy o ge ry ( si ce n’est pas « oadray ry ’lay sakaiza ») ’lay sakaiza...

      Et c’est cela qui fait la différence entre un homme réfléchi ... et un je-ne-sais-quoi... Entre un chirurgien et jack l’éventreur, nous savons faire la différence !

      Il a osé ouvrir le ventre : et après... ?

      Applaudissez si vous voulez, mais nous on attend plus pour pouvoir l’appeler Président !

  • 26 juillet 2010 à 11:12 | Rabila (#1379)

    Andry Rajoelina et Cie se trouvent dans une situation paradoxale. Ils sont au pouvoir mais ils n’ont pas su capitaliser une autorité morale à la place d’une légitimité impossible.

    Ils ne peuvent pas se projetter au dela de la fin de cette crise. Ils ne peuvent gagner aucunes élections, ils seront balayés par les nouveaux maitres. Ils vont donc pratiquer le statu quo pour voir venir.

    Latsaka tao amin’ny makarakara ny fanjakana malagasy...

  • 26 juillet 2010 à 13:16 | redhill34 (#2344)

    Cher Ndimby,
    Va jusqu’au bout des exemples, le dernier en date a le pompon : remise du pouvoir à des militaires par Mr Ravalomanana... on connait la suite avec tsy misy frein . Par contre les conditions de transmission (signature avec ou non menace) restent mysterieuses : l’histoire parlera. mais on oubliera Tsy misy frein dite l’autruche ou comment courrir plus vite que les problèmes.

  • 26 juillet 2010 à 14:54 | demokrasia fostsiny (#160)

    Remise de pouvoir anticonstitutionnelle et antidémocratique par un président élu à un directoire militaire.

    Prise de pouvoir anticonstitutionnelle et antidémocratique par la Hat, avalisée par la HCC.

    Recherche d’une solution antidémocratique de la crise par une solution antidémocratique (les accords de Maputo), avalisée par la communauté internationale.

    Tous ces actes sont antidémocratiques car le peuple malagasy a été mis chaque fois hors jeu.

    Quel que soit le pouvoir consensuel et inclusif mis en place par une nouvelle « combinazione » il sera antidémocratique car seul un pouvoir issu d’élections fiables et transparentes est démocratique.

    Toutes les solutions antidémocratiques pour restaurer la démocratie ont échoué.

    Pourquoi ne pas revenir aux règles simples ?

    Donner la parole au peuple malagasy par les élections d’une assemblée constituante et législative.

    Mettre fin à la HAT en remplaçant Andry Rajoelina par un premier ministre désigné et contrôlé par une assemblée constituante et législative est la solution démocratique.

    Depuis 15 mois de crise le peuple malagasy souffre en étant dans le « wait and see » elle attend qu’on lui donne la parole par les élections.
    Lorsque le peuple malagasy se sera prononcé , il a montré par le passé qu’il est capable de se mobiliser pour défendre ses choix

    Au lieu de tourner en rond, le GIC doit engager, sans attendre, le processus de mise en place de la CENI , prévue par Maputo, seul élément démocratique de ces accords, puisque la conjoncture nationale est favorable

  • 26 juillet 2010 à 14:55 | da fily (#2745)

    Ben oui, à défaut d’élections dans ce pays où ceux qui n’ont pas été élus se targuent d’être d’âpres défenseurs de la démocratie (!), il est cuisant mais juste que Ndimby rappelle qu’il y a eu érection (du verbe ériger, Mgr Omar appréciera !) d’homnes de tous poils à des postes dépassant pour bon nombre d’entre eux leurs compétences. Je commencerai par le suce-bonbon qui voudrait être notre raiamandreny à tous, sans le moindre de notre avis, et qui arbore la filouterie extrême sur sa plaque où est écrit filoha !

    Mais bon, il n’y aurait pas seulement dans le clergé qu’on érige les hommes, ici on s’y emploie depuis des lustres ! Même le plus farfelu des scénaristes sous acides n’aurait pu pondre un pareil sac de noeuds ( et les noeuds-noeuds qui ont bénéficié d’une érection, et patati et patata, je vous jure votre honneur, je ne fais pas de lèse-majesté !)

  • 26 juillet 2010 à 16:51 | redhill34 (#2344)

    Cher Ndimby (2eme partie)
    La seule vraie compétence qui vaille pour diriger un pays c’est le suffrage universel.
    On ne bonifie pas un putch par une maneuvre du même acabit, malheureusement moins par moins ne fait pas plus.
    Au contraire de Tonton Georges qui lui pense que les experts de la banque mondiale manque de compétence (si je travesti sa pensée qu’il me pardonne)
    je pense que la Gouvernance reste le problème récurent et fondamental pour accompagner le décollage économique de Dago : pour cà il faut savoir écouter et ne pas croire que toutes les remarques faites sont faites pour être calife à la place du calife.
    Pour finir avec la COMpétence voici quelques CONtrepêts (il faut savoir prendre les CHoses en Riant même si j’ai dit à Tonton Georges que la situation pretait plutôt à pleurer...)
    TGV qui joue dans la cLasse des gRands malgré un grand PLAN COMptable a du mal à COMbler le TROU et finalement déBite les COMptes et pour les anglophones : What is the difference between TGV and pretty chorus girls ?
    TGV have cunning stunts and the girls have stunning cunts (encore une histoire de CUNnivence...)

  • 26 juillet 2010 à 22:56 | réveille-toi jeunes Malagasy (#2446)

    - Pauvre Madagascar !
    - Trop de femmes et hommes pourris chez ces soi-disant politiciens malagasy
    - Que des militaires pourris ou qui n’ont rien entre les jambes
    - Pauvres Malagasy ! Continuez à subir, rehefa lasa tany ngazana i Madagasikara dia ny cyclone tena izy no hitondra estocade !

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