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Editorial

L’élection, dénaturée

lundi 3 décembre 2007 | RAW

Au rythme des difficultés et des problèmes trop souvent évoqués par les électeurs, les candidats adversaires du TIM, on est tenté de croire que l’élection a perdu sa raison d’être. Elle n’est plus que peau de chagrin. À certains égards sinon plus, on est enclin de dire que l’élection ces temps-ci est réduite à une opération de ratification des décisions prises d’en haut.
Des partisans, voire des membres du TIM, se sont élevés lors des législatives contre le diktat de l’appareil dirigeant ou de certains membres du Bureau politique du TIM. La naissance du Comité de redynamisation du TIM (CRTIM) en est la preuve. Si l’on a bien compris, la dissension a pris racine dans le refus du parachutage des candidats et l’absence de dialogue ou de discussion au sein du parti. Or les cellules locales de base avaient leur desiderata, leur perception et leur candidat.

Cette fois encore, de pareilles séquences se reproduisent et se multiplient. Si les élections de chefs de fokontany ont été, par beaucoup d’observateurs, qualifiées de mascarades, les élections à venir de maires et de conseillers apparaissent pour des sympathisants du TIM, comme une opération de légitimation ou de ratification des décisions des dirigeants. Beaucoup disent que l’élection communale ne sera qu’une manière pour les dirigeants d’« adouber l’homme de Ravalomanana ou du pouvoir ». « Ce ne sera plus l’occasion pour le citoyen, pour le contribuable ou pour l’électeur d’exprimer son choix sur un sujet mais de s’exprimer sur l’homme du pouvoir » a-t-on signifié. Pour preuve on évoque la force des candidats indépendants à Sainte Marie, à Nosy Be, à Taolanaro. On invoque aussi le deuxième tour des législatives à Mananara Nord et à Bealanana.

Bref, « là ou l’échec du parti TIM serait assuré, on décide le report de l’élection communale ». Quelque part, on veut abrutir la population, commente certain cercle. Et tout cela n’est pas sans faire penser au « Prince » car l’opération électorale serait alors réduite à sa plus simple expression et signification qui est d’aller aux urnes et d’y verser un bulletin, celui que l’on a recommandé par diverses moyens. Dans le cas contraire, on supprime d’abord ces élections et on les reporte à plus tard jusqu’à ce que...

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