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Antananarivo | 08h18
 

Enseignement

Université de Fianarantsoa

L’amphithéâtre DEGS et le rectorat incendiés !

jeudi 14 juin 2007 | Eugène R.

Le Grand Amphi DEGS et une partie du bâtiment du rectorat de l’université de Fianarantsoa sont partis en fumée. Les incendies se sont produites hier vers 4h du matin.

Rien ne va encore à l’université de Fianarantsoa malgré la tentative organisée conjointement par des membres de l’Exécutif et des parlementaires pour réconcilier les étudiants originaires du « Triangle du Nord » (Mahajanga, Antsiranana et Toamasina) à ceux du Grand Sud-Est. Hier, vers 4h du matin, deux graves incendies se sont produits à Andrainjato. Deux graves incendies qui ont pris pour cible le Grand Amphi de la Faculté DEGS et une partie du bâtiment de la présidence de l’Université. Les incendies ont causé des dégâts considérables car des ordinateurs neufs, des livres et divers documents sont partis en fumée. Hier, dans le journal parlé du midi de la Radio nationale, la doyenne de la Fac DEGS a vivement condamné cet acte qui a porté préjudice à l’université en pleine période des cours. Jusqu’à maintenant, les autorités universitaires et policières locales n’ont découvert aucune piste qui pourrait permettre d’identifier les auteurs ou les commanditaires de ces actes criminels. Des étudiants et des responsables universitaires que nous avons pu contacter de Fianarantsoa ont cependant mis en rapport ces incendies avec le malaise qui prévalait à l’université de Fianarantsoa.

Fausse accalmie

L’année blanche plane actuellement à l’université de Fianarantsoa malgré le message de la présidence de l’université qui essaie de rassurer les étudiants et leurs parents. Après ces incendies, la terreur est revenue à Andrainjato. Des étudiants qui se sentent menacés ont plié bagages hier même. Les étudiants originaires du « Triangle du Nord » qui ont décidé de rejoindre le campus ont de nouveau quitté Andrainjato. Visiblement, l’athmosphère devient de plus en plus invivable dans nos universités. A Antsiranana, « Ra-jesosy » et ses partisans se préparent actuellement à rompre la trêve. A Toamasina, plus d’un se souviennent encore du kidnapping dont le fils du député de l’opposition, Mektoub Omar El Camille, a été victime.

Et tout récemment, ce qui est arrivé à Rakotoniaina José Bienvenue, président de « Tana Miray », une association qui regroupe à Barikadimy des étudiants originaires des quatre coins de l’île, continue d’alimenter la polémique. A l’université d’Antananarivo, des étudiants du Département Gestion (Fac DEGS) concoctent en ce moment une grève pour contester un arrêté (nous en reparlerons) pris par le ministère de l’Education Nationale à l’endroit d’un enseignant qui y exerçait depuis des années.

Bref, il est actuellement prouvé que le « vrai » calme n’est pas revenu dans nos universités. Le pouvoir doit faire attention à l’apparence qui est souvent trompeuse.

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