Le 3 août dernier, le Bureau politique de l’Undd s’est réuni et a décidé de ne pas cautionner le forcing des gouvernants. Le président national de l’Undd, le Docteur Emmanuel Rakotovahiny a tenu à le faire savoir : « l’Undd ne présentera aucun candidat aux législatives anticipées de septembre prochain. L’Undd ne soutiendra aucune candidature de qui que ce soit ».
Fidèle à sa position depuis 2002, cette formation politique qui se distingue des autres formations de l’opposition est en train là de prendre les devants de la scène politique. Il faut reconnaître que le Comité de Réconciliation nationale dont l’Undd fait partie intégrante n’a pas encore déclaré sa position par rapport à la tenue de ces élections législatives anticipées.
La réconciliation nationale d’abord
En attendant, le Bureau politique de l’Undd rappelle que le pays est en train de sombrer dans le mirage d’un changement superficiel qui n’est fondé que sur les rêves et les élucubrations d’une ploutocratie asphyxiante. De l’avis du Dr. E. Rakotovahiny, le plus urgent est la réconcililation nationale.
On ne peut pas continuer à écarter ainsi une partie de plus en plus grande de la population des affaires publiques, des affaires de l’Etat et de la vie de la Nation pour dire que les opérateurs souffrent et que les ménages pauvres sont de plus en plus nombreux. Évidemment, notre interlocuteur n’a pas oublié les questions politiques ou les prisonniers politiques comme il les qualifie.
Sachons, que parmi les grands opposants au régime, seul E. Rakotovahiny a fait le déplacement et a rendu visite aux parlementaires arrêtés dans le cadre des derniers événements politiques de Toliara.
