James Ramarosaona, ancien président de l’Ordre des Journalistes, ne peut s’empêcher de réagir par rapport à certaine interprétation de l’offre de 400 millions d’ariary par le chef de l’Etat pour accompagner le processus de regroupement ou de fusion des partis politiques. Invité par la Présidence de la République en tant que personne ressource, le journaliste, président de La Gazette de la Grande Ile persiste et signe : « il n’y a pas eu distribution d’argent à Iavoloha comme certains veulent le faire croire. Certes, tout ne s’est pas déroulé comme tout le monde le voulait mais je vous assure qu’il n’a jamais été question de donner de l’argent à tous les participants à cette rencontre. Cette somme annoncée par le président Ravalomanana vient de l’Etat et son déblocage jusqu’à son utilisation doivent répondre aux règles qui régissent les finances publiques et répondre à l’orthodoxie financière. Aucun participant n’a été payé pour venir à Iavoloha, en tout cas pas nous », souligne James Ramarosaona.
De son avis, « la rencontre d’Iavoloha a été libre. Si les personnes ressources ne pouvaient pas prendre part aux décisions, elles ont tout de même pu éclairer l’opinion des participants sur chaque chapitre de la proposition de projet de loi sur les partis politiques ». James Ramarosaona déplore que « des chefs de parti n’ont pas appuyé la proposition relative à l’amnistie ».
