Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
jeudi 18 avril 2024
Antananarivo | 13h46
 

Politique

TGV

« Il n’y a rien à craindre de la SADC »

samedi 11 décembre 2010 | Rakotoarilala Ninaivo

La SADC n’a pas d’armée, en plus il n’y a pas de guerre à Madagascar. C’est ainsi que le parti politique fondé par Andry Rajoelina, le Tanora MalaGasy Vonona ou TGV, a annoncé à la presse ce vendredi 10 décembre 2010, à son siège à Ambodivona, qu’il ne faut pas accorder trop d’importance à l’arrivée possible de l’armée de la SADC à Madagascsar.

Pour le parti présidé par Lanto Rakotomavo, il n’y a aucun armée qui s’affronte ici à Madagascar. Il n’y a non plus aucun militaire qui fait la guerre à des civils. C’est ainsi que ce parti politique trouve mal fondé l’appel à une intervention de l’armée de la SADC.

Ce vendredi 10 décembre 2010, les membres du bureau national du TGV ont rencontré la presse pour une présentation du point de vue du parti sur la situation politique actuelle à Madagascar. Pour le TGV, il n’est plus question de faire un guerre psychologique qui terrorise la population. « Il est temps de faire la paix pour cette période de Noël et de fêtes de fin d’année » dixit Lanto Rakotomavo.

Dialogue national

Pour ce qui est du dialogue, tant demandé par les trois mouvances et les autres opposants à la transition actuelle, le TGV affirme que les dialogues devraient se faire maintenant au niveau des deux parlements de la transition, c’est-à-dire, le Congrès de la transition (CT) et le Conseil supérieur de la transition (CST). Pour ce qui est du gouvernement d’union nationale, le parti TGV réclame toujours le maintien du premier ministre Albert Camille Vital.

« Une étape a été franchie avec le proclamation du résultat officiel du référendum du 17 novembre 2010 » a déclaré le TGV en guise d’introduction, lors de cette rencontre avec la presse. Ainsi, pour l’association qui a été créée par Andry Rajoelina et qui est devenu aujourd’hui un parti politique, il n’y a plus de retour aux accords de Maputo ou d’Addis-Abeba. Et dans la même foulée, le TGV demande une application à la lettre de cette constitution de la quatrième République, afin que la séparation des pouvoirs et les élections libres et transparentes deviennent une réalité.

3 commentaires

Vos commentaires

  • 11 décembre 2010 à 09:42 | ikoto (#4912)

    LA SADC ?

    A craindre ou ne pas à craindre, ce n’est point le problème à résoudre ! Le fond du problème peut se résumer ainsi : « Est-ce ce que la ’’feuille de route’’ imposée unilatéralement par la H.A.T. (y compris toutes les composantes et tous les partis qui s’agglutinent autour de M. Andy Rajoelina) est-elle suffisante pur sortir Madagascar de la crise ? »

    - Bien qu’il n’y ait affrontement entre armées,

    - Bien qu’il n’y ait affrontement armé entre « groupes de civils »,

    - Bien qu’il n’y ait « je ne sais quoi encore » ! ...

    - La situation est telle que ceux qui sont actuellement au pouvoir se comportent en « juge et partie » : ils organisent une « conférence nationale » et ce sont eux-mêmes qui imposent l’ordre du jour, dirigent les discussions, font la synthèse, confectionnent un projet de constitution !

    - En principe deux protagonistes sont les plus concernés par cette crise : M. Marc Ravalomanana, un Président de la République légalement élu mais qui fut évincé du pouvoir par son protagoniste M. Andry Nirina Rajoelina qui s’est fait proclamé Président de la Haute Autorité de la Transition par la force des « gros bras » (lesquels ont diligenté le pillage systématique des biens de M. Marc Ravalomanana) et une « mutinerie » diligentée par des officiers supérieurs auxquels se sont soumis des officiers généraux ! Or actuellement, devant l’attitude intransigeante de M. Andry Nirina Rajoelina l’ancien Président de la République évincé le 17 mars, en exil en Afrique Australe, fut écartée complètement des pourparlers !

    Devant ce dilemme la Communauté Internationale, pour ne pas être accusée d’immixtion dans les affaires intérieures de Madagascar adopte une curieuse position pragmatique :

    - En essayant de poser des balises da normalité, elle laisse faire M. Andry Nirina Rajoelina, or, ce dernier conscient de cette stratégie et persuadé qu’il pourra maîtriser la situation (en instrumentalisant les forces armées et la justice à fin de museler toute opposition quitte à provoquer l’accroissement inquiétant de la population carcérale !) et obtiendra la reconnaissance internationale. Pour ce monsieur, son rival Ravalomanana n’est plus en mesure de se relever politiquement et ses partisans se réduisent comme une peau de chagrin !

    Donc tout devra dépendre de l’attitude et de l’initiative de la Communauté Internationale !

    • 12 décembre 2010 à 15:33 | Vary-Manta (#2623) répond à ikoto

      franchement, l’armée malgache contre la SADC ; la HAT et son l’unilatéralité ; Rajoelina contre Ravalomanana, Les Monja, Zafy et Ratsiraka,... Ce n’est qu’une façade trompeuse. Je soupçonne des guerres d’intérêts personnelles derrière tout ca : des guerres de pouvoir et des guerres de partage financière. On nous mène en bateau.
      À Partir du moment ou je crois fort que Rajoelina n’est plus le même garçon, qu’il était il y a 2 ans. Celui qui a contredit DEAWO et s’est confronter directement à son « père-spirituel » n’est plus. Les roulades pékinoises l’ont fait peut-être revoir sa vision de la vie. Puis...
      Cinquante ans d’existence et déjà 4 Constitutions ! À quoi et a qui sert la constitution ? Depuis quand sommes nous devenu des si-nulles ?!

  • 11 décembre 2010 à 10:59 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    S’il n’y a rien à craindre de la SADC,il faut laisser la Famille Marc RAVALOMANANA « RETOURNER » à Madagascar,dans l’immédiat.

    C’est un devoir national de protéger « un ancien chef d’Etat » comme partout « AILLEURS » sauf :« PAS DE POUVOIR=EXIL ».

    Basile RAMAHEFARISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS