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HPMMDT, une autre phase de la lutte

samedi 28 mars 2009 |  1993 visites  | Valis

Une autre phase de la lutte est entamée depuis ce jeudi 26 mars. Des formations politiques de l’opposition qui ont été sur la Place 13 mai pour donner le coup de pouce au succès de Andry Rajoelina, ont proclamé à la Villa Elisabeth la naissance du groupement HPMMDT ou Hery Politika Mitambatra Miaro ny Demokrasia sy ny Tetezamita. Toutes les 28 formations qui, le 23 mars 2009, ont décidé d’appuyer le mouvement pour le changement réclamé sur la Place 13 mai, ont été unanimes pour cette mue. Le HPMMDT reconnaît la légitimité et la légalité de la présidence de Andry Rajoelina et des structures de la Transition. Toutefois, il déplore la lenteur de la mise en œuvre et du fonctionnement pour des raisons d’incohérence des organisations mises en place.

Selon Betina Bruno, le Comité national de Coordination (CNC) devrait être dissout car sa mission est terminée. Cette mission était de coordonner le mouvement de Andry Rajoelina et celui de la Plateforme de l’opposition dans la capitale et dans les régions, dans la conduite du mouvement de la Place 13 mai. Comme le meeting de la Place 13 mai n’est plus, le CNC n’a plus de raison d’être. D’autant que le CNC n’a même pas daigné rendre compte de sa mission à la Plateforme de l’opposition.

En tout cas, le HPMMDT constate que ça coince : la HAT n’est pas encore complète ; les membres du gouvernement ne sont pas encore tous désignés. Betina Bruno appelle ainsi que toutes les forces vives de la nation participent aux Assises nationales car les résolutions qui y seront prises, feront fonction de Constitution provisoire jusqu’à ce que la Nouvelle Constitution soit adoptée. Aussi le parti TIM doit-il prendre part activement à ces Assises nationales.

De l’avis du HPMMDT, les Assises nationales ne doivent pas se limiter à fixer des calendriers mais surtout dessiner l’ébauche des fondations de la République, afin de persuader la communauté internationale que plus jamais la République ne subira de crise cyclique.

3 commentaires

Vos commentaires

  • 28 mars 2009 à 08:31 | Menabe (#209)

    Avant même de rassurer la communauté internationale, on doit rassurer son peuple, sans cette dernière assurance aucune communauté ne les verra crédible, c’est la règle des démocraties, sauf évidemment ceux qui jouent avec les intérêts et convoitises économiques, envie de marché gardé style FranceAfrique en arrière pensée, eux ils auront d’autres critères que l’assurance et le bien être d’un peuple entier.

  • 28 mars 2009 à 12:26 | demokrasia fostsiny (#160)

    Sans partis politiques il n’y a pas de démocratie.

    A Madagascar tous les partis politiques n’ont pas assumé leurs responsabilités, ce qui a amené à la situation actuelle.

    Le TIM parti archi majoritaire dans toutes les institutions démocratiques s’est contenté de dire « amen » à toutes les décisions du président, ce qui l’a conforté dans ses pratiques anti démocratiques.
    Le comportement du TIM a été néfaste pour le président.

    Un parti politique majoritaire qui se contente d’être un parti de supporters voire de courtisans ne rend pas service au pouvoir qu’il soutient ni à la démocratie.

    Les partis d’opposition barricadés dans une position suicidaire et inutile en boycottant toutes les élections ont joué un mauvais tour à la démocratie.

    La participation de tous les partis politiques à ces assises nationales est un moyen pour eux de rentrer dans le jeu démocratique normal et de donner une chance à la démocratie de ne pas être confisquée par les hommes soit disant « providentiels » qu’ils s’appellent Marc Ravalomanana, Andry Rajoelina ou autres !!!!!!!!.

  • 29 mars 2009 à 15:18 | Observateur (#816)

    CNC, HAT, HPMMDT et quoi d’autre…Signes de la fragilité et de l’effritement du mouvement Rajoelina.

    Ralliement de partis politiques au nouveau mouvement de « protestation, » réemergence opportunistique de certains leaders politiques (ou sortie de mutisme)… signes de l’immaturité politique de Madagascar.

    Mobilisation des étudiants mineurs sous la direction des dirigeants d’école (vrai ou faux ?), signe d’irresponsabilité morale et sociale.

    Le désir de certains individus à réagir à l’instar des terroristes qui ont tout détruit et pris par la force, parce qu’il y a une maintenant plateforme d’opposition émergeante : signe d’immaturité et d’irresponsabilité sociale, signe précurseur de la perpétuation de la crise à Madagascar.

    Floraison de blogs, twitters, de la communication en trois languages, globalisation de l’information ou des protestations… signes perceptibles d’un changement dans la société Malgache, non seulement en démographie mais aussi en participation active dans la vie politico-sociale de Madagascar.

    Le vrai changement ne viendra que de par le citoyen responsable, c’est-à-dire informé de ses droits et devoirs.

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